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CLIMAT SOCIO-POLITIQUE : La CNDH appelle au respect des droits fondamentaux

Depuis 2020, le climat politico-social reste tendu au Mali occasionnant le départ du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, démocratiquement réélu pour un second mandat.

Si d’aucuns estimaient que la transition pourrait être un moment d’entente pour engager l’ensemble du peuple malien à une refondation du pays, il faut reconnaître que cela est tout fait le contraire. Aujourd’hui, le climat socio-politique est très tendu d’où l’inquiétude et la préoccupation de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH).

Dans un communiqué, le Président de la CNDH, Aguibou Bouaré fait savoir que sa structure suit avec une attention soutenue l’évolution de la crise socio-politique que continue de traverser le pays. Elle est préoccupée par la récente exacerbation, des tensions sociales tous azimuts, marquée par des déclarations, communiqués, polémiques entre différentes composantes ou partenaires sociaux souvent sur un ton inhabituel, sur fond de menaces, de tentatives d’entraves à certains droits fondamentaux et certaines libertés publiques.

En effet, sur le fondement de la Loi fondamentale, du Pacte international relatif aux Droits civils et politiques, du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, de la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, des conventions internationales de l’Organisation internationales du Travail, la CNDH appelle le Gouvernement au respect des droits et libertés fondamentaux consacrés par les instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux ci-dessus évoqués, notamment la liberté de manifester pacifiquement sans troubler l’ordre public, la liberté d’expression, la liberté d’opinion ; le droit de grève et la liberté syndicale, le principe de la présomption d’innocence, le droit à une justice indépendante, impartiale et équitable.

Il dira que la CNDH recommande aux populations d’agir, en toutes circonstances, dans le strict respect de la Loi : « Elle demande aux autorités, aux partenaires sociaux et à toutes les composantes sociales du pays à privilégier la vertu du dialogue social, en vue de préserver un climat social apaisé ; prévient que l’escalade de violence pourrait engendrer des troubles porteurs de violation ou d’abus souvent graves des droits de l’Homme ; appelle tous à la désescalade du climat de tension sociopolitique ; rappelle que l’État est le principal responsable du respect et de la protection des droits humains », précise-t-il, avant d’insister que pour la CNDH, la protection des droits de l’homme est une responsabilité partagée.

SKK

Source: Bamakonews

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