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CIRCULATION ROUTIÈRE : CHIENLIT A BAMAKO, ABANDON DES AUTORITÉS

Plusieurs voies de la capitale évoluent dans un désordre non des moindres sans régulation automatique. Un énième abandon des autorités, notamment la mairie du District, avec à sa tête Adama Sangaré qui gère cet aspect de circulation routière. Le désordre en question interpelle à un moment où les dangers de la route sont légion.

 

Avec la naissance du Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), la route à Bamako était devenue un Quartier Général (QG). Si les vendredis, le Boulevard de l’Indépendance n’avait plus son indépendance, au fil des semaines la situation s’est enlisée. Tout d’abord avec les marches dans la cité qui ont provoqué les saccages des attributs de la police ainsi que les garde-fous de la circulation mobile. Depuis plus de deux (02) mois, le constat est terrible quand on fait le tour de Bamako.

Du côté de Faladié, l’Avenue de l’OUA reste l’exemple le plus illustratif. De la Tour d’Afrique au pont de Badalabougou, les feux tricolores sont en lambeaux. Pareil sur d’autres voies principales situées dans les autres Communes de Bamako. Situation qui ouvre désormais la voix à un risque d’insécurité grandissante dans la capitale. Les bandits armés agissent en plein jour et arrivent à prendre la fuite qui est facilitée par une circulation désormais « free ». Pire, les policiers ne sont plus présents à tous les abords de la route.

Relâchement qui profite au grand banditisme facilitant les accidents incessants. Les embouteillages sont devenus légion avec des policiers obligés de remplacer les feux tricolores. À cela s’ajoute le fait que le goudron soit usé vu la multitude de pneus brûlés par les manifestants du Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) avant le coup d’État. Pourtant, la mairie du District gère la question des feux tricolores qui ne fonctionnent plus. S’il est vrai que la durée de la récente crise institutionnelle a fini par agir sur la bonne marche de la route urbaine, il n’en demeure pas moins qu’il faut situer les responsabilités.

Une société a un contrat avec l’équipe de Adama Sangaré pour les feux tricolores. Est-ce une question d’impayés comme avec Ozone ? Peut-on avancer que la supposée fin de mandat du maire issu de l’Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ) pèse dans la diligence des dossiers du District ? La situation provoquée par le coup d’État est-elle la raison ? Vivement une suite favorable à cette situation avec la nomination d’un Gouvernement de transition. Nul ne peut évoluer dans l’anarchie routière, encore moins une capitale qui a abrité le Sommet Afrique-France en 2017.

BAMOÏSA

NOUVEL HORIZON

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