Le 7 février 2025, le Mali a franchi un nouveau pas décisif dans la réalisation de l’un de ses engagements majeurs pour le bien-être de ses citoyens : améliorer l’accès à l’eau potable. Ce jour-là, un accord de financement a été signé entre le gouvernement malien et la Banque mondiale, marquant le début d’un projet d’envergure qui vise à transformer la réalité de l’approvisionnement en eau à travers tout le pays. D’un montant de plus de 60 milliards de francs CFA, ce projet, intitulé « Appui à la sécurité de l’eau potable au Mali », promet de bénéficier à 500 000 personnes, allant des zones urbaines aux régions plus éloignées.
Un besoin pressant de sécurité de l’eau
Bamada.net-La situation de l’eau au Mali est devenue un sujet de préoccupation majeur ces dernières années. L’urbanisation galopante, la pollution des cours d’eau par les déchets et l’orpaillage illégal, sans oublier les effets dévastateurs des inondations et des eaux usées, ont entraîné une dégradation alarmante des ressources en eau. Dans un pays où une large proportion de la population reste dépendante de sources d’eau peu fiables ou insalubres, la gestion de l’eau se présente comme un défi essentiel pour l’avenir.
C’est dans ce contexte que la Banque mondiale a décidé d’allouer une aide substantielle pour soutenir le Mali. Cette enveloppe de plus de 60 milliards de francs CFA permettra de mettre en place des actions concrètes pour restaurer l’accès à l’eau potable tout en préservant les ressources en eau du pays. Mais au-delà de cet aspect immédiat, ce projet s’inscrit dans une démarche plus vaste, visant à garantir une gestion durable de l’eau pour les générations futures.
Des solutions concrètes pour les populations
L’un des points les plus importants de ce projet est la diversité des localités concernées. Si la capitale Bamako bénéficiera d’améliorations notables, des villes comme Mopti, Sévaré, Dioila, San-Ouéléssébougou, Bafoulabé et Macina verront également leurs infrastructures d’approvisionnement en eau renforcées. Il ne s’agit pas seulement de multiplier les points d’approvisionnement, mais de repenser la manière dont l’eau est gérée et distribuée dans ces régions, afin de garantir une solution pérenne.
Clara De Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, l’a souligné : ce projet ne se limite pas à offrir de l’eau, mais vise à préserver les sources d’approvisionnement existantes. En ce sens, il va au-delà de l’aspect technique de la distribution : il est aussi question de gestion durable et de conservation des ressources naturelles du pays.
L’objectif est d’offrir une réponse durable à une crise qui touche directement la vie des Maliens, en particulier ceux qui vivent dans des zones où l’accès à l’eau potable est un défi de tous les instants. À travers ce programme, c’est donc la vie de centaines de milliers de personnes qui pourrait être transformée.
L’engagement de l’État malien pour l’eau potable
Si ce financement est crucial, il ne doit pas faire oublier l’engagement sans faille du gouvernement malien. Alousséni Sanou, ministre de l’Économie et des Finances, n’a pas manqué de souligner lors de la signature de l’accord que ce projet fait partie d’une série d’initiatives urgentes pour améliorer les conditions de vie des Maliens. Pour le gouvernement de la transition, garantir un accès fiable à l’eau potable est une priorité, et ce programme est un pas important dans cette direction.
Le ministre a rappelé que ce projet ne concerne pas seulement les grandes villes, mais aussi les populations rurales qui, souvent, sont les plus exposées aux pénuries d’eau. L’objectif est de toucher un demi-million de personnes à travers le pays, et de permettre à chacun, où qu’il se trouve, de bénéficier d’un accès à l’eau propre.
Un projet à long terme, pour un avenir plus serein
Il est essentiel de comprendre que ce projet n’est pas une simple réponse à une crise ponctuelle. Il s’agit d’une vision à long terme. La gestion de l’eau au Mali, dans un contexte de changements climatiques et de croissance démographique, est un enjeu de développement durable. Offrir une eau de qualité à toute la population malienne, c’est aussi préparer le pays à faire face aux défis futurs.
La sécurité de l’eau est donc une clé du développement durable au Mali. C’est en améliorant l’accès à l’eau potable et en garantissant la préservation des ressources en eau que le pays pourra répondre aux besoins croissants de sa population et favoriser la croissance économique.
Conclusion : Un tournant pour le pays
La signature de cet accord entre le Mali et la Banque mondiale marque un tournant. Ce financement d’envergure offre non seulement une réponse aux problèmes immédiats d’approvisionnement en eau, mais ouvre aussi la voie à une gestion plus responsable et durable des ressources en eau. C’est une étape cruciale pour garantir un avenir où chaque Malien, qu’il vive à Bamako ou dans une zone reculée, pourra avoir accès à une eau propre et saine.
En ce sens, ce projet est bien plus qu’un simple investissement dans l’infrastructure : il s’agit d’un investissement dans l’avenir du Mali, et d’une promesse de changement pour les millions de citoyens qui attendent un accès fiable et durable à l’eau potable.
Pour plus d’informations sur ce projet et d’autres initiatives en cours, n’hésitez pas à consulter Bamada.net, votre référence pour les informations sur le développement et les enjeux du Mali.
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MLS
Source: Bamada.net