African Gold Group (AGG) a revu à la hausse le potentiel minéral de son projet aurifère Kobada, au Mali. Initialement estimée à 700.000 onces d’or sur 9 ans et 4 mois, la production devrait croître de 44%, par rapport à l’estimation faite en 2020, pour atteindre 1,7 million d’onces, selon l’étude de faisabilité définitive (DFS).
Cette augmentation est consécutive au «vaste programme de forage» lancé en septembre dernier et achevé en janvier 2021. Ces travaux d’envergure ont en effet contribué à la conversion d’une partie des ressources soustraites en ressources découvertes. La hausse du cours de l’or, explique le rapport d’évaluation, a par ailleurs fourni à AGG l’occasion d’inclure, dans son estimation de ressources, des zones dont «l’exploitation n’était pas économiquement viable auparavant».
Un réajustement positif qui fait le bonheur de la compagnie et de ses dirigeants. «Ces résultats sont nettement meilleurs que ceux de l’étude de faisabilité définitive de juillet 2020 et nous sommes très heureux de constater cette croissance continue des ressources mesurées et indiquées», explique le Président directeur général de (PDG) de la société minière. Danny Callow ajoute qu’il existe encore un potentiel de croissance substantiel des ressources du projet.
La compagnie minière (Barrick Gold) s’apprête, au titre du 3ème trimestre, à atteindre le sommet de ses prévisions de l’année en cours pour les régions Afrique, Moyen-Orient (AME) et Amérique latine, selon le PDG de la compagnie minière. Ces informations relatives aux résultats financiers du troisième trimestre ont été rendues public en début du mois.
Le «flux de trésorerie d’exploitation de 1.050 millions USD et le flux de trésorerie disponible de 481 millions USD (environ 265 milliards de Fcfa) pour le troisième trimestre soutiendraient davantage un bilan déjà solide et le financement des priorités d’allocation de capital de Barrick Gold», selon son directeur exécutif, Mark Bristow.
En témoignent, selon lui, les performances enregistrées. «Les résultats de l’exploration réussie de friches industrielles, en particulier en Amérique du Nord et en Afrique, indiquaient que le groupe était sur la bonne voie pour remplacer ses réserves d’or nettes d’épuisement en 2021.
La volonté d’élargir son portefeuille et d’étendre son empreinte mondiale a ajouté de nouveaux projets d’exploration dans cinq pays», a déclaré le PDG de Barrick Gold. Mark Bristow a informé que le dividende trimestriel durable de 9 cents par action et le paiement de la dernière tranche de 250 millions USD (137,5 milliards de Fcfa) de la distribution de remboursement de capital de 750 millions USD (environ 412,5 milliards de Fcfa) se combineraient pour porter le rendement total en espèces aux actionnaires à un niveau record d’environ 1,4 milliard de dollars en 2021.
Cheick M. TRAORÉ
Source : L’ESSOR