Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Charte des partis politiques: la jeunesse ouvre les débats sur sa révision

Le Consortium des Organisations Civiques et Politiques de jeunes et de Femmes (COCPJF) ; composé : du Réseau des Jeunes des Partis Politiques du Mali (RJPPM-MALI) ; de Démocratie 101-Mali ; du Réseau des Jeunes Femmes Leaders des Partis Politiques et des Associations de la Société Civile (REJEFPO) ; du réseau des femmes pour la consolidation de la paix (RFCOPA-Mali) ; et  l’Association des Blogueurs du Mali (ABM) ; a organisé, ce mercredi 31 août 2022, un atelier d’échanges et de propositions sur les pistes de relecture de la Charte des partis politiques, à l’hôtel Salam de Bamako.

 

Cet atelier, selon ses initiateurs, vise à contribuer à une meilleure appropriation de la Charte des partis politiques afin de consolider les argumentaires du COCPJF sur la nécessité et la faisabilité de sa réforme en faveur des plaidoyers qu’il mène.

À travers cette session, le COCPJF veut conjuguer ses efforts avec ceux d’autres organisations de jeunesse afin d’engendrer une synergie d’action pour pouvoir rehausser le nombre de jeunes et de femmes élus lors des prochaines élections.

À l’ouverture des travaux, le président du COCPJF, Mamadou Sansi BAH, a indiqué que la présente rencontre faisait suite à une session de renforcement en connaissances et compétences des membres du Consortium sur la Planification Stratégique du Plaidoyer pour l’obtention d’une loi octroyant 40% de postes électifs et nominatifs aux jeunes, le mercredi 24 août dernier.

Pendant deux jours de travail, les participants vont échanger et faire des propositions sur les pistes de relecture de la Charte des partis politiques du Mali.

De propos du président, il ressort que le Mali est l’un des pays africains où les partis politiques constituent l’organisation la mieux appropriée pour la conquête et l’exercice du pouvoir.

Selon lui, c’est le résultat d’un long processus qui a débouché au multipartisme intégral et à de profondes mutations, dont les manifestations sont l’explosion du nombre de partis politiques, qui sont à peu près 270 de nos jours.

«Certes ces partis politiques ont un rôle important dans l’équilibre, le fonctionnement de l’État et la consolidation de la démocratie, cependant il est amer de constater que le bilan reste mitigé », a-t-il déploré.

À cela s’ajoute, dit-il, la relégation des jeunes et des femmes au statut de mobilisateurs au sein des partis politiques.

«Aucune société, aucun pays, aucune nation moderne ne peut durablement se développer sans une réelle implication des jeunes et des femmes », a-t-il prévenu.

D’où, selon ses explications, l’impérieuse nécessité de la prise en compte de ces deux couches sociales dans les réformes engagées par les autorités, particulièrement lors la relecture de la Charte des partis politiques.

Il s’est dit convaincu que les communications qui seront faites vont permettre de cerner les pistes de relecture de la Charte des partis politiques, avoir une idée sur les propositions de réformes de la Charte des partis politiques ; d’identifier les insuffisances, entraves et opportunités liées à la réforme de la Charte des partis politiques et déterminer les modalités de mise en œuvre des réformes identifiées.

Au passage, il a tenu à rendre un hommage appuyé à l’Institut néerlandais pour la démocratie multipartite (NIMD) et à l’ensemble de ses bailleurs pour leur accompagnement et appui constant à l’endroit des jeunes et des femmes dans ses différentes actions de plaidoyer pour une meilleure représentativité au niveau décisionnel.

« Les éclaircies qu’apporteront les experts commis vont sans doute nous servir dans nos futures démarches », a-t-il lancé aux participants, avant de les inviter à être assidus afin d’enrichir leurs propres expériences.

Par Abdoulaye OUATTARA

Source : Info-Matin

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance