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C’est vraiment tragique! : La route tue à longueur de journée

Chaque jour, les victimes des accidents de la circulation routière se multiplient dans la ville de Bamako. On ne peut sortir de la maison le matin et revenir le soir sans pourtant assister à des scènes horribles provoquées par les conducteurs de véhicules personnels, de camions, de cars et les motocyclistes. A ce lot s’ajoutent les conducteurs de motos à trois roues (tricycles), de « sotrama » et taxis qui, aveuglés par la recherche de la recette quotidienne, ne cessent d’augmenter le nombre de victimes d’accident.

En cas tout le monde est pressé! On est tous roi dans la circulation. On ne voit que les gens se chamailler et  se lancer  quotidiennement des injures grossières. Les insultes semblent être autorisées.Le désordre, n’en parlons même pas.

Malgré les sensibilisations sur la circulation routière, le résultat reste le même. Le respecte du code de la route, un langage ou un geste que la population bamakoise refuse d’appliquer : Les faits nous le disent chaque jour.

Tout récemment c’est-à-dire le 14 janvier 2018, aux environs de 21 heures, « un camion BEN » a mis en pièce un motocycliste sur la route de Kalabancoro. C’était une scène très tragique.Le corps de la victime était écrabouillé de sorte qu’il était impossible pour toute âme sensible d’y porter regard.

De même, le lendemain 15 janvier 2018, sur la route de sébénicoro allant vers la sortie et aux environs de 16h30, un conducteur d’une voiture personnelle de couleur grise perd la direction pour percuter  une jeune fille d’au moins 13 ans, au bord de la route,  afin de terminer penchée dans un caniveau. Le véhicule  étant coincé sur la fille, le temps de soulever le véhicule, la victime avait déjà rendu l’âme. Sur cette scène triste et tragique, était présent le père de la fille qui couvrit le corps avec le boubou qu’il portait et s’agenouilla auprès du corps. Une profonde affliction  s’empara de lui. La scène était insoutenable et le moment pénible.

Il est temps pour  la population de faire énormément attentionen conduisant; qu’elle se force à respecter le code la route. Évitons de circuler à toute allure. Car la perte d’un proche à cause  d’un accident de la route ronge le cœur et marque l’existence.

Adama B. SAGARA

Soloni

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