Le Centre Confucius de la Cité universitaire de Kabala, a accueilli le samedi 11 novembre 2023, la cérémonie de sortie de la 5è promotion du système Licence Master Doctorat (LMD) de la Faculté des Sciences Humaines et Sciences de l’Education. Outre les heureux diplômés, l’événement a réuni de nombreux parents, collègues et amis de l’illustre défunt. Une cérémonie riche en émotions, témoignages et conseils.
Près de 80 bénéficiaires dans les filières de philosophie, sciences de l’éducation, entre autres, sont appelés à honorer le nom de l’illustre disparu, Pr Naffet Kéita. Tout un défi, car Naffet Kéita était tout simplement un exemple à suivre. Un enseignant «exemplaire» par son humanisme, sa constante disponibilité à accompagner, à aider son prochain. «Les heureux diplômés, qui portent le nom de ce grand homme, ont une grande responsabilité» et surtout un «lourd» héritage à porter, car «Dr Naffet Kéita n’était pas n’importe qui», a déclaré Dr Fatoumata Coulibaly.
«C’était un homme très fortement attaché à la culture intellectuelle. Je me rappelle à chaque fois qu’un collègue avait des difficultés ou des blocages dans ses recherches, il était là à se mettre à son service, pour pouvoir faire avancer les choses», a témoigné Idrissa Soïba Traoré.
Les témoignages étaient empreints d’estime et de respect pour l’illustre défunt. Pour Docteur Almamy Sylla, un de ses anciens étudiants, l’homme était toujours prêt à «tirer les autres vers le sommet». «Mon premier voyage hors du Mali, c’était en 2003. À cette époque, je n’avais même pas la maîtrise. Mais il m’a fait confiance et honoré pour participer à un workshop international, aux côtés des docteurs».
Dans son témoignage, Pr Hamadoune Hassey Touré, maître de conférences, s’est dit convaincu que «Les enseignants doivent donner, Et Naffet nous a été un exemple de don et de l’amour du savoir. Sa quête perpétuelle du savoir ne doit pas être oubliée», a-t-il insisté.
Exemple d’humanisme
Pr Idrissa Soïba Traoré de témoigner avec une vive émotion «à chaque fois qu’il avait en face un aîné, c’était soit une coupure de 5000 FCFA ou 10 000 FCFA. Çela a été ainsi, depuis que je l’ai connu. Tout le temps que nous avons collaboré, je retiens de lui, un homme qui n’était pas riche mais le peu qu’il avait, il le partageait».
Les parents ont aussi apporté des messages et témoignages. Mahamadou Kéita, porte-parole de la famille, a exhorté les diplômés qui portent le nom du défunt, à s’attacher aux valeurs qui lui étaient chères.
Le porte- parole de la promotion a affirmé avec foi «l’engagement» de ses camarades à «suivre» le bel exemple du parrain. La meilleure façon d’honorer et de perpétuer sa mémoire.
Ousmane Tangara
Le challenger