Les populations du cercle de Kadiolo se plaignent du manque d’infrastructures routières et donc d’accès au marché burkinabé. Situé à 480 km au sud de Bamako et à 100 km au sud-est de Sikasso, ce cercle est à cheval entre deux pays voisins du Mali (le Burkina-Faso et la Côte d’Ivoire).
Le Balafon, communément appelé au Mali «Balani», est un instrument de musique très prisé dans la région de Sikasso. À 100 km au sud-est de Sikasso, nous sommes dans le cercle de Kadiolo ou le «Folona». Une localité-frontière avec deux pays voisins du Mali (le Burkina-Faso et la Côte d’Ivoire).
Ici, les populations ne demandent pas trop aux autorités maliennes. Elles souhaitent avoir une route principale pour pouvoir rallier les localités voisines, notamment le Burkina-Faso. Afin d’avoir un accès aux marchés burkinabé pour des échanges commerciaux fructueux.
Mme Diourté Mariétou Ouattara explique certaines de leurs préoccupations : «certains habitants de Kadiolo comme ici, ce monsieur, du nom d’Oumar Sylla, déplore l’inexistence d’une route entre le Burkina Faso et Kadiolo. Pourtant, ils veulent avoir un accès aux marchés burkinabé pour des échanges commerciaux». Mme Diourté Mariétou Ouattara ajoute d’autres difficultés majeures. Lesquelles sont relatives aux services sociaux de base. Et cet autre habitant de renchérir : «les autorités se moquent des populations».
Ousmane DIAKITE
Envoyé spécial dans le cercle de Kadiolo
Soleil Hebdo