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Centrafrique: 11 morts dans un accrochage entre anti-balaka et force africaine

Un accrochage entre miliciens anti-balaka et soldats de la force africaine (Misca) en Centrafrique a fait 11 morts dimanche dans le village de Cantonnier, frontalier avec le Cameroun, dans l’ouest du pays, selon un communiqué de la Misca mardi.

soldats francais patrouillent centrafrique

 
Selon le communiqué, un convoi de civils escorté par la Misca a essuyé une attaque d’éléments armés du groupe dit des anti-balaka samedi, entraînant une riposte en position de légitime défense dont le bilan est de 11 assaillants armés neutralisés et 12 civils légèrement blessés.

Plus tôt mardi, une source de gendarmerie avait fait état de huit morts dans l’accrochage, qui s’est déroulé sur un point de contrôle des anti-balaka vers la frontière avec le Cameroun, et auquel la force africaine a refusé de se soumettre.

Les anti-balaka, équipés d’arme à feu, ont attaqué les militaires de la Misca escortant le convoi, cependant que d’autres, également armés, tentaient de monter à bord pour commettre des exactions sur les civils à bord, précise le communiqué.

La lutte contre les anti-balaka, auxquels la présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza a promis de faire la guerre, est devenue l’une des priorités pour la force internationale.

La milice anti-balaka, composée en majorité de chrétiens, a pris les armes l’été dernier, au départ pour se défendre des exactions des rebelles Séléka au pouvoir, notamment dans les provinces centrafricaines. Mais rapidement les anti-balakas se sont livrés aussi à des représailles contre les civils musulmans, accusés de complicité avec l’ex-rébellion.

Si la situation sécuritaire a tendance a s’améliorer dans la capitale centrafricaine, certaines régions du pays sont régulièrement le théâtre de violences meurtrières.

Selon Florent Geel, directeur Afrique de la Fédération internationale des droits de l’homme, en mission à Bangui, trois attaques imputées par des sources locales à d’ex-rebelles Séléka ont été menées contre Bang (ouest) depuis le 13 février, faisant au moins 22 morts.

Le 13 février, une première attaque a fait 14 morts. Le lendemain, les assaillants ont pillé des bâtiments administratifs et des centres de culte, a déclaré à l’AFP M. Geel.

D’autres sources locales ont attribué les violences à des hommes de l’ancien chef de guerre tchadien Abdel Kader Baba Laddé, présents depuis 2012 dans l’ouest de la Centrafrique, certains d’entre eux ayant également rejoint les rangs de la Séléka.

Dimanche matin, on a entendu des tirs à plusieurs endroits de Bang. Les hommes de Baba Laddé se sont mis à tirer en l’air, provoquant la débandade, a affirmé à l’AFP Martin Himi Dana, un agriculteur de la région joint par téléphone.

Sur-le-champ, on a dénombré deux morts. Ils ont arrêté sept autres personnes et les ont forcées à partir avec eux. Les corps de ces sept personnes portant des traces de balles ont été découverts hier à quelques kilomètres de Bang, a assuré cet agriculteur.
source : afp

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