Le ministre de développement rural, Modibo Keita a laissé entendre que le secteur de l’agriculture est un vecteur de paix de cohésion sociale et peut un moteur par excellence de l’économie nationale
Le ministre Keita s’est beaucoup penché dans son intervention sur la gestion de l’excédent céréalier qui se chiffre à 2 million de tonnes de céréales. Au regard de ces mesures prises par les autorités concernant l’interdiction d’exportations des produits de première nécessité, le ministre de développement rural dira qu’elles n’ont pas eu d’effet escompter. Alors il a demandé aux cadres du secteur de agricole de rationaliser les excédents céréaliers dorénavant. La production brute qui est là est suffisant pour l’ensemble du pays mais avec tous ces excédents les prix ne font que augmenter sur le marché ce qui est incompréhensible. Il a demandé de veiller sur la gestion des intrants agricoles et d’inclure le programme de pluies provoquées dans le bilan présenté par les experts qui a été initié pour combler le déficit pluviométrique. A ses dires, les ressources humaines doivent être revitalisées sinon la relève sera très difficile. La prise en compte l’extension de l’agriculture sur les zones marginales du pays. L’attribution de 148000 hectares à l’office du Niger. Il doit y avoir des données sur la production d’élevage de l’espace de l’UEMOA. Le ministre de développement rural a demandé de revoir les différents tableaux statistiques pour l’année agricole 2021. Les données de productions forestières comme l’anacarde et la gomme arabique doivent être précisées.
La production agricole est toujours excédentaire mais dans les marchés les prix ne font que augmenter ce qui est incompréhensible. Les cadres sont interpellés à mettre un terme aux commerçants étrangers de venir sur les champs agricoles pour acheter nos produits agricoles. Il s’agit selon le ministre revoir l’incohérence entre la politique nationale et sous-régionale.
Moribafing Camara