Les femmes du parti de l’Union des Forces Démocratique (UFD) ne sont pas restées en marge des célébrations du 8 mars 2018. Elles ont fêté avec faste en commune I sur le terrain de foot de Doumanzana devant le dépotoir. Les thèmes retenus étaient « Maltraitance faite aux femmes », « Femme et politique ». C’était en présence des membres des bureaux des femmes de toutes les communes de Bamako.
Au cours de cette cérémonie, on notait la présence du président de l’UFD, Siaka Diarra ; le Secrétaire général, Aly Sissoko ; la Présidente des femmes, Mme Sissoko Awa Coulibaly et plusieurs invités à des marques.
Pour la présidente des femmes de l’UFD, Mme Sissoko Awa Coulibaly, la journée du 08 mars, est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes. Pour elle, c’est la femme qui donne naissance, prend soin de l’homme et des enfants et contribue à la construction du pays à travers la politique. Pour elle, la politique, c’est participé à la construction de son pays. Parlant de Femme et politique, elle a évoqué beaucoup de difficultés.
Car, dit-elle, la femme est au four et au moulin entre la famille, le service et les activités politiques. « Les dirigeants ont pris en compte ces difficultés, c’est pour cette raison qu’une loi faisant office de quota (30% de femmes) sur les listes électorales a vu le jour ». A l’en croire, souvent sur le terrain politique, les femmes sont ignorées par les hommes. Selon elle, beaucoup de violences faites aux femmes sont dues aux réalités traditionnelles. « Grâce au combat des femmes, cette barbarie diminue peu à peu ».
Selon le secrétaire général, les élections communales passées ont montré la bonne santé de leur parti. Avec 71 élus dont 6 femmes, ils ont été classés 15è sur plus de 200 partis politiques. L’UFD est un parti avant-gardiste. L’UFD s’inscrit dans le dynamique de paix et de cohésion sociale. C’est dans cette perspective que notre parti, après un réel consensus, a soutenu la politique du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita. Il a souligné aussi qu’« Au Mandé, la Charte de Kouroukanfouga a défini la place de la femme.
En dehors de son foyer, elle participe aussi au développement de sa société. Dans l’histoire de notre pays, il y avait des groupements de femmes battantes à Ségou, Sikasso, Kidal, etc. Au temps de l’esclavage à Sikasso, une femme a coupé son sein pour protéger la ville contre l’esclavage coloniale. Ce qui montre le rôle de la femme dans la société », a-t-elle rappelé. La célébration du 8 mars a été l’occasion d’attirer l’attention des décideurs sur ces pratiques afin de réduire la souffrance des femmes.
La sonorisation était assurée par Hamidou et son groupe un grand Sénoufo en balanin Show.
ALBELA TRAORE
Le Véridique