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Célébration de la Journée internationale des migrants : Il faut une politique d’emploi de rétention des jeunes candidats à l’émigration

Le Mali à l’instar de la communauté internationale a célébré ce vendredi 18 décembre 2015, la journée internationale des migrants. Servant aussi de clôture de la 10ème édition de « Migrances 2015 », ladite journée a permis de faire une analyse critique de la migration irrégulière et de ses impacts sociaux négatifs. Il s’est également agi de voire dans quel mesure renforcer la consolidation des acquis déjà engrangés par le ministère des Maliens de l’Extérieur et ses partenaires, tout en évaluant la contribution de notre diaspora à l’économie nationale, estimée à plus de 400 milliards de F CFA.

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Vu la dimension internationale dans laquelle s’inscrive aujourd’hui, cette problématique, la salle de presse du  Centre International des Conférences de Bamako a refusé du monde. Par la même circonstance, la présente journée a mobilisé autour du Secrétaire général du ministère des Maliens de l’Extérieur, M. Cheichnè Detteba Kamissoko, la Représentante  du Secrétaire général de l’ONU au Mali, Mme M’Baranga Gwassarabwe,  Mme Aminata Dramane Traoré, Présidente du forum « Migrances » et du Directeur du CIGEM M. Bakary Doumbia.

Les trois (3) jours de travaux ont été clôturés par la formulation d’un certain nombre de recommandations faites par les participants.  Celles-ci  ont trait aux axes et actions prioritaires de la Politique nationale de migration élaborée par le  Ministère en charge de ces questions migratoires. Ces recommandations feront l’objet d’une transmission aux plus hautes autorités afin de juguler les dangers pour notre pays, déjà durement touché par les récents drames en Méditerranée.

Après, le passage témoignages et prestations musicales, l’honneur est revenu à l’altermondialiste Aminata Dramane Traoré de prononcer un discours parfois émouvant et interpellateur.  Elle était accompagnée par deux femmes du monde rural, qu’ont tour à tour fait des témoignages et des révélations pointues. L’intervention de  la Représentante de la mission onusienne au Mali et celle des mères sociales  ont été inscrites dans la même logique, qu’est de lutter contre l’immigration irrégulière. Mme M’Baranga Gwassarabwe a également les plus hautes autorités de notre pays de la plaidoirie qu’elle fera auprès de son organisation afin qu’une attention particulière soit accordée aux différentes résolutions issues de ces travaux.

Représentant le Ministre des maliens de l’Extérieur, le  Secrétaire général dudit Département, dira que cette Politique et son Plan d’actions sont un cadre de référence cohérent, un instrument de plaidoyer et de développement pour atteindre les objectifs prioritaires définis.

Egalement, par ces genres d’espaces, il s’agit  d’assurer la sécurité et la protection des migrants, en veillant au respect de leurs droits et devoirs, de mobiliser et de valoriser les appuis de la diaspora, pour réduire la pauvreté et soutenir le développement, et de faire du Mali un carrefour en Afrique de l’Ouest de dialogue et de concertations sur les migrations.

 

Diakalia M Dembélé

Source: L’Informateur

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