Aujourd’hui, je pense qu’il y a des éléments très positifs. Quand on commençait cette affaire de G5 Sahel, là aussi il y avait beaucoup de moqueries, de doute et de scepticisme comme toujours. Mais nous y avons cru.
Nous y croyons parce que nous avons compris que chacun des pays, pris individuellement, n’avait pas de grande chance de présence réelle, effective et à hauteur de souhait dans sa défense territoriale et dans la défense de notre espace commun : le Sahel.
Et qu’il fallait avoir cette intelligence de mutualiser nos forces, nos moyens d’information, d’intelligence comme on le dit. Et mettre en commun également nos moyens financiers pour que nos forces soient une force convaincante, une force ad hoc qui puisse faire face à la menace.
Et je pense que cela est aujourd’hui acquis et le monde entier sait désormais que le G5 Sahel est une composante essentielle dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel en particulier et dans le monde en général parce que la lutte dans le Sahel participe de la lutte générale contre le terrorisme.
Le Sahel est un espace de passage vers d’autres horizons, notamment vers nos amis européens qui ont bien compris qu’il y avait là un enjeu qui dépassait de loin le seul cadre du Sahel.
Donc, ce n’est pas uniquement une œuvre de bienfaisance mais un intérêt bien compris que ces Etats ont compris pourquoi nous sommes ensemble dans cet engagement.
La rédaction