Pour les élections apaisées : CMD signe le code de bonne conduite
Absent de Bamako, lors de la cérémonie solennelle de signature, le vendredi 6 juillet 2018 à l’hôtel Radisson, le candidat du RpDM, Dr Cheick Modibo DIARRA, a signé, vendredi dernier, à son QG, le document régissant la bonne conduite des partis politiques et des candidats aux diverses consultations électorales au Mali. C’était sous l’égide du Directeur résident de NDI-Mali, Dr Badiè HIMA, accompagné d’une délégation du Comité de suivi du code de bonne conduite.
Après avoir signé le code de bonne conduite, le candidat du RpDM dira que par cet acte, il s’agit d’adopter un comportement qui va rehausser le niveau de la compétition pour les présidentielles. En effet, à travers cette signature, il s’est engagé à dire que pendant toute la campagne, il se concentrerait sur la promotion de ces idées, de ses projets de société et qu’en aucun cas, il n’attaquerait, insulterait et dénigrerait un autre candidat.
Présidentielle du 29 juillet : Les promesses de
Mamadou O SIDIBE en 3e région
Le candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet de la Coalition pour le renouveau politique (CRP) et du PRVM-Fasoko, Mamadou Oumar SIDIBE a sillonné, le samedi dernier, la région de Sikasso, précisément Yanfolila, Bougouni, Kolondieba, Kadiolo et Sikasso-ville.
Au cours de son périple, SIDIBE s’est dit fier des militants de la région.
« Vous êtes venus sans argent ni rien du tout. Nous allons sortir le Mali du trou. Et cela se fait avec des stratégies. Nous sommes venus dans la politique pour restaurer l’espoir, renouveler la confiance avec les Maliens », a-t-il déclaré dans chacune des localités visitées.
Le candidat Mamadou Oumar SIDIBE entend instaurer le vrai changement à travers un vaste programme portant sur 3 piliers : l’Agriculture, la santé et les NTIC.
« Si je suis élu, j’entends créer 200 000 emplois chaque année, mettre en place une assurance maladie universelle et numériser tous les services publics ».
Le leader de la CRP s’engage, entre autres, à réaliser la formation continue des agents de santé, élaborer un statut particulier des agents de santé, procéder à la mise à niveau de la carte hospitalière et sanitaire pour réduire de 90 % les évacuations sanitaires.
Dans la même dynamique, il promet une couverture sanitaire universelle numérique avec une contribution de l’État à hauteur de 70 %, le recrutement de tous les agents des CSCOM dans la Fonction publique des collectivités, l’érection des CSRF en hôpitaux communautaires et les CSCOM en CSRF.
Pour ce qui est du travail, il prévoit la relecture du Code du travail en prenant en compte le système de recrutement, le départ à la retraite, la gouvernance par compétence et le secteur informel.
Dans le domaine du logement, il fera relire la Politique d’urbanisation et d’habitat en mettant l’accent sur la règlementation des frais de location des bâtiments à usage d’habitation, des bâtiments à caractère commercial et des lieux de culte, etc.
Les militants des localités visitées lui ont promis la victoire dès le 29 juillet.
KOUTIALA :
Des femmes se
mobilisent pour IBK
Le samedi dernier, 14 juillet, plusieurs centaines de femmes issues d’associations et de partis politiques, acquis à la cause du candidat Ibrahim Boubacar Kéita, ont tenu un meeting de campagne à Koutiala. Au cours de ce rassemblement, des messages de sensibilisation invitant les femmes à aller retirer leurs cartes d’électeur biométriques ont été véhiculés. La rencontre a été organisée par le mouvement « Ensemble Pour le Mali ».
YOROSSO :
Le nouveau gouverneur à la rencontre de ses services
Dans le cadre de ses prises de contact avec les responsables des services, relevant de sa tutelle, le nouveau gouverneur de la région de Sikasso était, hier lundi, à Yorosso. Selon le préfet, cette visite s’inscrivait dans le cadre d’une prise de contact avec les autorités administratives et politiques. Le gouverneur, soutient-il, a profité de l’occasion pour s’imprégner du niveau des préparatifs de l’élection présidentielle, à travers des échanges avec les responsables des partis politiques et les membres de la société civile.
Gao :
l’insécurité menace la présidentielle
La campagne présidentielle se prépare activement à Gao, mais sur fond de tensions et d’insécurité dans la région. Le mercredi dernier, la ville a enregistré trois actes et attaques terroristes perpétrés par des individus armés non identifiés. Le magasin de la société nationale des tabacs du Mali a été pillé dans la ville de Gao. Au même moment, sur l’axe Douentza-Hombori, un véhicule de l’armée malienne est tombé dans une embuscade et un autre a sauté sur une mine. Tous ces actes interviennent à moins de 15 jours de la tenue du scrutin présidentiel du 29 juillet.
C’est dans la soirée du 12 au 13 juillet dernier que des bandits armés non identifiés ont attaqué le magasin de la Société Nationale des Tabacs du Mali (SONATAM) sis au 7e quartier de Gao. Selon des sources locales, les ravisseurs sont venus à bord de plusieurs véhicules de marque Toyota land cruiser et sur des motos.
Ils auraient d’abord effectué des tirs de sommation avant de casser les cadenas de l’entreprise. Selon des témoins, ils auraient emporté plus de 400 cartons de cigarettes de marque Dunhill et 50 cartons de marque liberté. La valeur estimée des produits emportés s’élève à plus de 120 000 000 de francs CFA. Le gardien et autres jeunes des maisons contiguës à l’entreprise ont été ligotés pendant l’opération. Pour le moment, les braqueurs n’ont pas été identifiés, mais selon des sources une enquête serait en cours. À la veille de cet incident, dans la même journée du 11 juillet, vers 11 heures, un engin explosif improvisé, EEI, a explosé au passage d’un véhicule du GTIA-Debo de l’armée malienne, faisant un mort et deux blessés.
Toujours dans la même journée du 11 juillet, des soldats maliens sont tombés dans une embuscade non loin de Hombori. Selon les élus locaux, des mesures sont en cours pour contrer ces genres de représailles contre les entreprises. Par ailleurs, ils exhortent les autorités à multiplier les efforts pour la sécurisation de la région de Gao.
Course pour Koulouba 2018 :
où est la vingtaine de candidats ?
Ils avaient promis aux Maliens mille et une merveilles, mais ils sont pour la plupart invisibles, depuis l’ouverture de la campagne présidentielle. Certains se demandent s’ils ne sont pas en train de se retirer de la course sur la pointe des pieds. A part quelques candidats, le président sortant IBK, le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé et Alou Diallo de l’ADP-Maliba, la vingtaine de candidats dans la course pour Koulouba 2018, dont le général démissionnaire, Moussa Sinko, s’essoufflent et risquent d’échouer au pied même de la colline avant l’escalade. En tout cas, pour bon nombre de Bamakois, la campagne présidentielle 2018 est loin de produire l’ambiance attendue.
Ménaka :
Douze civils tués par des « bandits armés »
Douze civils maliens ont été tués dimanche par « des bandits armés » près de la ville de Ménaka dans le nord-est du Mali, selon un communiqué d’une coalition de groupes armés.
Selon le communiqué, publié par Fahad Almahmoud, le secrétaire général du Groupe d’autodéfense Touareg Imghad et Alliés (GATIA, un groupe armé membre de la Plateforme pro-Bamako), « des bandits armés affiliés au réseau criminel opérant le long de la frontière Mali-Niger ont fait irruption dans la localité d’Injagalane (située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Ménaka) ».
Les bandits « ont ouvert le feu sur les civils de la communauté Ibogholitane et Idarfane, tuant douze personnes et calcinant trois véhicules, dont un camion », indique le texte.
« Ces crimes abominables commis à l’encontre des civils tendent à créer la terreur », a ajouté la coalition, expliquant que « les auteurs de ces massacres s’en prennent à toutes les communautés sans exception ».
« Il est odieux de couvrir ces agissements sous forme de conflit ethnique, quand on sait que ces massacres sont perpétrés par des extrémistes dans le but de faire déguerpir toutes les populations de leurs zones d’ancrage », indique le communiqué.
La coalition a souligné qu’elle a dépêché des troupes sur place pour faire le constat et venir en aide aux populations victimes.
Enseignement supérieur, technique et professionnel
Le Maroc accorde 150 bourses au Mali
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’ambassade du Maroc au Mali informe de l’augmentation, pour la rentrée prochaine, du nombre de bourses octroyés par le royaume chérifien au Mali. « Dans le cadre du raffermissement des relations bilatérales et à l’instar des années précédentes, le Royaume du Maroc vient de mettre à la disposition de la République sœur du Mali un quota des Bourses d’Eudes destinée aux étudiants maliens désireux poursuivre une formation dans les établissements publics marocains d’Enseignement Supérieur, Techniques et Professionnel, au titre de l’Année Académique 2018/2019 ».
Ainsi, pour la prochaine rentrée, le quota de bourses octroyé au Mali a été augmenté de 50% passant de 100 à 150 bourses. A titre de rappel, ce quota était fixé à 50 bourses avant 2012.
Une réunion du Comité Inter-Etats Maroc-Mali sera tenue à Bamako avant la Rentrée Universitaire 2018/2019 pour valider les candidatures présentées par les Autorités maliennes compétentes, passage obligé pour les postulants, précise le communiqué.
A une étape ultérieure, la finalisation de l’inscription et de l’octroi de la Bourse se feront auprès de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale, indique-t-on.
Info-matin