Le samedi 30 juin 2018, au stade omnisport Babemba Traoré de Sikasso, le maire de la commune urbaine de Sikasso, Kalfa Sanogo, a été investi candidat de la Coalition Kalfa 2018. Une cérémonie au cours de laquelle le candidat Kalfa Sanogo a promis l’espoir aux Maliens dans tous les domaines, en présence du Pr. Ali Nouhoum Diallo, ancien président de l’Assemblée nationale, Djiguiba Keita alias PPR ancien ministre et haut cadre du Parena, le chroniqueur Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath, Karim Dembélé ancien ministre et vice-président de la Coalition Kalfa 2018, entre autres personnalités.
D’entrée de jeu, le chef des griots, Souleymane Soumano, a souhaité à ce beau monde présent au stade omnisport Babemba Traoré de Sikasso, la bienvenue au Kénédougou. Selon lui, Kalfa Sanogo est exemplaire pour les services rendus à la nation malienne. C’est pourquoi, selon lui, certains responsables de la commune urbaine de Sikasso sont allés le chercher pour qu’il devienne maire de Sikasso. Depuis son élection, poursuit-il, il honore ses électeurs avec de très bons résultats après ceux obtenus lorsqu’il était à la tête de la CMDT. Ses prestations, révèle-t-il, ont permis de développer la commune, de réduire considérablement la dette de la commune en plus d’augmenter les recettes de la commune. Il laisse entendre que s’ils ont raté sa candidature à l’époque, c’est parce qu’ils soutenaient Alpha Oumar et après IBK, cette année, leur soutien n’est réservé qu’à la personne de Kalifa Sanogo.
Le Professeur Ali Nouhoum Diallo se dit meurtri et regrette fort bien le fait que l’Adema–Pasj n’ait pas choisi Kalifa Sanogo comme leur candidat pour la présidentielle à venir. Il dit connaitre Kalifa personnellement, depuis les années 1960, lors de ses études en Yougoslavie donc il est mieux placé pour dire qu’avoir Kalifa est une chance. « Un cadre valable qui s’est battu inlassablement contre la dictature avec un sens élevé d’humanité et qui ne garde aucune rancune contre personne » a témoigné le Pr Ali Nouhoum Diallo, avant de rappeler, de façon concise, la riche et brillante carrière de Kalifa, depuis son entrée en fonction jusqu’à sa retraite. Il a cité, au passage, les avantages internationaux que Kalifa a refusé pour pouvoir mieux servir son pays.
Quant à Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath, il dira : « Si nous sommes à l’investiture du candidat Kalifa Sanogo aujourd’hui, c’est que nous avons tous un seul objectif, le Mali ». Le chroniqueur Ras Bath est revenu sur un moment sombre de leur histoire qui avait fait beaucoup d’échos dans les médias, notamment concernant la question de l’engrais frelaté qui a causé de nombreux dégâts chez nos pauvres paysans. Kalifa Sanogo était pointé du doigt en tant que responsable de la CMDT à l’époque, en plus de Tréta ministre responsable de l’agriculture et Bakary Togola président de l’Apcam. Selon Ras Bath, Kalfa Sanogo a été le seul parmi les trois hommes à se lever pour faire les démarches nécessaires afin de prouver son innocence. Cette manifestation de sa part nous indique sa bonne foi et son amour pour la justice. Il explique à l’assistance que le combat que le CDR mène aujourd’hui n’est pas fait pour ou contre quelqu’un en particulier, mais contre un système en place et pour les Maliens dans leur ensemble.
Pour le candidat Kalifa Sanogo, c’est le lieu de rendre Grace à Dieu et de rendre aussi un vibrant hommage à tous les martyrs, grâce aux sacrifices de qui nous sommes là aujourd’hui. Il dira que cet événement ne lui semble pas comme une simple investiture, mais le début d’une nouvelle ère politique et de changement pour notre pays. Kalifa se dit convaincu de la grandeur des taches qui l’attendent : « Bien que je ne sois pas politique de formation, sinon ingénieur des Eaux et Forêts, mais j’estime que mes quarante années de service public m’ont donné une expérience accrue dans le domaine du développement comme peut l’attester mon mandat en cours en tant que maire ». Une fois président de la République, précise Kalifa, il se donnera comme priorité de redonner la confiance aux Maliens par le renforcement de la cohésion sociale, le renforcement de l’autorité de l’Etat, de revoir le système de santé, de l’éducation et procéder à une gestion saine des ressources de l’Etat, etc.
Issa Djiguiba
Source: Le Pays