On aurait dû s’attendre à une ruée beaucoup plus significative vers les doses de vaccin anti-Covid dans les rangs de porteurs d’uniforme. Mais c’est manifestement tout le contraire puisqu’il nous revient, de bonne source, que l’armée, tous corps confondus, se caractérise par beaucoup moins d’entrain pour la vaccination.
En tout cas, rien ne semble la différencier des autres catégories socioprofessionnelles et même des citoyens lambda généralement rétifs à la prévention contre le Coronavirus, à cause notamment des nombreux préjugés qui l’entourent. Et paradoxalement, la hiérarchie et les décideurs politiques des FAMa semblent moins convaincus par les vertus du vaccin que par celles des mesures-barrières – dont l’enjeu résidait dans les commandes conséquentes de matériels de protection contre la propagation du virus. Nos sources indiquent, toutefois, que c’est pour inverser la tendance que le clairon avait retenti un peu partout dans les casernes, il y a un deux mois, dans le sens d’une vaccination massive des hommes de rangs. Pour ce faire, il avait été envisagé de rapprocher les agents vaccinateurs des cibles, mais l’alerte n’a été apparemment guère suivie d’une mobilisation effective des équipes encore moins des bénéficiaires. Le vaccin demeure ainsi sans preneur dans l’armée comme chez les civils alors que la menace de la pandémie persiste à travers le monde.
Rassemblées par la Rédaction témoin
Source: témoin