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Burkina Faso : validée par la France, la CEDH annule l’extradition de François Compaoré

Frère cadet de l’ancien président Burkinabè Blaise Compaoré, François Compaoré, avait été arrêté à l’aéroport parisien de Roissy en 2017. C’était à la suite d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités burkinabè. François est mis en cause dans l’assassinat du journaliste d’investigation, Norbert Zongo.

Alors qu’il menait des enquêtes sur le meurtre du chauffeur de François Compaoré, le jeune journaliste a été assassiné, en même temps que trois de ses compagnons, le 13 décembre 1998. Il était âgé de 49 ans. Les dépouilles des trois victimes avaient été découvertes, calcinées dans le Sud du pays des hommes intègres.

Le Conseil d’État français a validé, vendredi 30 juillet, l’extradition de François Compaoré de la France vers le Burkina Faso. Une décision qui n’avait pas été partagée par ses avocats, qui n’ont pas attendu pour saisir la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH).

Dans un communiqué du vendredi 6 août, le Conseil européen a expliqué : la Cour ne souhaite pas que M. Compaoré soit « extradé vers le Burkina Faso pendant la durée de la procédure devant la Cour ». Son extradition a finalement été suspendue, ce 6 août 2021. Les avocats de François Compaoré ont salué cette « décision indépendante et impartiale » de la CEDH.

Cette suspension pourrait durer plusieurs mois, ou plusieurs années. Du moins, jusqu’à ce que le fond du dossier soit examiné, d’après Me Pierre-Olivier, avocat de François Compaoré.

La rédaction

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