Une attaque par des hommes armés dans le nord du Burkina Faso, cette semaine, a fait au moins 18 morts et un blessé grave, a indiqué le gouvernement.
L’attaque de lundi soir dans le village de Yattakou, dans la région de Seno, au Sahel, a également provoqué la fuite de nombreux habitants, a déclaré Salfo Kabore, gouverneur de la région du Sahel, dans un communiqué. L’attaque a eu lieu le jour même où deux journalistes espagnols et un défenseur de l’environnement irlandais ont été tués, de même qu’un soldat burkinabé porté disparu, lorsque leur patrouille anti-braconnage a été prise dans une embuscade par des djihadistes dans l’est du pays.
Bien que l’on ne sache pas qui a commis l’attaque dans la région du Sahel, un haut responsable de la sécurité a déclaré à l’Associated Press qu’elle avait probablement été menée par des djihadistes liés au groupe État islamique, connus pour opérer dans la région, le long de la frontière avec le Niger. Le responsable a fait cette déclaration sous couvert d’anonymat, car il n’était pas autorisé à parler à la presse.
Le Burkina Faso est envahi par la violence liée aux extrémistes islamiques, qui a tué des milliers de personnes et déplacé plus d’un million d’autres. La violence terroriste qui est partie du Mali voisin, a embrasé le Burkina Faso et le Niger qui, depuis, n’arrivent pas à en finir avec.