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Burkina Faso : les électeurs appelés aux urnes le 29 novembre

Un consensus a été trouvé sur une nouvelle date pour les élections présidentielle et législatives au Burkina Faso. Après des consultations cette semaine, le gouvernement de la transition a choisi, mercredi, la date du 29 novembre.

Michel Kafando president chef etat transition burkinabe

« Nous avions en tête le 15 novembre, pour rester dans les délais fixés pour la transition. Mais à la rencontre avec le président de la transition, nous avons pris acte de la proposition du gouvernement de tenir les élections le 29 novembre. Nous n’avons pas l’expertise nécessaire pour apprécier la situation sécuritaire. Nous nous en tenons à leur expertise », a indiqué Clément Sawadogo, secrétaire général du MPP, le parti de Roch Marc Christian Kaboré, candidat à la présidentielle. Le responsable politique réagissait à l’argument sécuritaire avancé par les autorités.

Parmi ces raisons sécuritaires, la menace djihadiste, l’attaque d’un poste de gendarmerie à la frontière avec le Mali et quelques éléments de l’ex-régiment de sécurité présidentielle qui manquent toujours à l’appel. Les dangers menaçant le processus électoral se sont multipliés au lendemain du coup de force perpétré le 17 septembre par le général Gilbert Diendéré et des éléments de l’ex-régiment de sécurité présidentielle.

« Après un coup d’Etat manqué, il y a forcément un travail d’assainissement et de renforcement de la sécurité. Sans être spécialiste nous savons que cela va de soi », admet l’ancien ministre de la sécurité, Clément Sawadogo.

« Nous avons écouté le gouvernement qui nous a exposé la situation sécuritaire. Il nous a proposé la date du 29 novembre parce qu’il a besoin de temps pour la sécurisation des frontières et du scrutin », a expliqué Ablassé Ouédraogo, candidat à la présidentielle et membre de la délégation du cadre de concertation des partis.

Les élections qui devaient mettre fin à la période de transition étaient prévues le 11 octobre. Mais le coup d’Etat manqué du 17 septembre, à la veille de l’ouverture de la campagne électorale, avait tout remis en cause.
Source: lemonde.fr

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