Le jeudi 5 mars 2020, s’est tenu, dans la salle de conférence de la direction générale de la police nationale, un point de presse d’information sur les missions, le rôle, les perspectives et les actions d’éclat déjà posées par cette brigade de répression du trafic de migrants et de la traite des êtres humains (BRTMTEH). La rencontre était coanimée par le porte-parole de la police, le contrôleur général Joseph Doumbia et le commandant de la BRTMTEH, le commissaire divisionnaire Gaoussou Kouyaté.
Créée en octobre 2019, la BRTMTEH a pour missions spécifiques d’appuyer et soutenir l’unité en question, dans le domaine procédural juridique et technique. Composée du personnel et d’experts nationaux et étrangers, les sources sécuritaires indiquent que la nouvelle unité comprend entre autres un poste de police, deux secrétariats, une section police judiciaire, une section de recherches, une section de renseignements opérationnels et stratégiques et des antennes. Malgré ses maigres moyens, cette unité fait face selon son commandant, à certaines obligations de protection des victimes de la traite des personnes et de trafic des migrants. En cinq mois d’existence, le commandant a fait savoir que la brigade a géré plusieurs cas d’actions d’éclat qui sont entre autres, un cas de traite des mineurs, de trafic de migrants avec fourniture des faux documents et de proxénétisme et de traite des êtres humains. À noter que les opérations de cette nouvelle brigade ont permis de faire sortir des griffes, selon la cellule d’information de la sécurité 6 présumés auteurs des faits criminels, 16 victimes dont 8 mineurs et 11 dames
Source: Journal le Pays- Mali