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Boubacar Yalkoué à propos de la situation de l’ASSEP : « Aucune tentative malsaine ne prospérera »

L’Assep traverse un moment de confusion avec le refus de l’ancien bureau de céder la place au bureau légal et légitime installé par l’écrasante majorité des membres de l’Assep le 29 juillet dernier.

Constatant diverses informations sur le sujet, nous nous sommes entretenus avec le Président de l’Assep, Boubacar Yalkoué afin d’éclairer lanterne du public.

1- Bonjour Monsieur le Président.

Depuis votre installation, nous avons constaté que vous êtes dans une série de procédures. Où en sommes-nous exactement ?

Boubacar Yalkoué :

Merci beaucoup pour cette approche afin de me permettre de me prononcer une fois de plus sur la situation de notre faîtière.

Effectivement, depuis notre élection suite à l’assemblée générale élective du 29 juillet 2023, nous faisons face à des procédures judiciaires.

Le premier cas, c’était devant le procureur du tribunal de la commune 4. Monsieur Ousmane Dao, ancien président de l’Assep nous avaient attaqué, le président du comité transitoire, Ibrahim Tiokari et moi, pour usurpation de titre et de fonction. Après deux passages devant le Procureur Touré, ce dernier a classé le dossier. Juste après, mon bureau a introduit une requête aux fins d’expulsion de Monsieur Dao qui occupe illégalement nos locaux. Le tribunal a estimé qu’il n’y a pas matière en référé et a renvoyé les deux parties à mieux se pourvoir. Selon les explications des spécialistes, notre premier acte devrait être une procédure de validation d’abord de notre bureau avant de procéder à l’expulsion. Ce qui veut dire que nous avions sauté la première étape.

Juste après cela, Monsieur Dao nous a assigné devant le tribunal de la Commune 6 aux fins d’annulation de notre assemblée.

Le dossier devrait passer le 29 septembre 2023. Ce jour le collaborateur de notre avocat et celui de l’avocat de Ousmane Dao étaient tous au tribunal. Ils n’ont pas pu retrouver le dossier, selon les dires de notre avocat, ni chez le juge des référés ni chez le juge du fond. C’est ainsi que les deux collaborateurs se sont quittés en se donnant l’assurance de s’informer une fois le dossier retrouvé. À notre grande surprise, nous apprenons que le dossier a été jugé le 29 et mis en délibéré le 6 octobre. Après échange avec notre conseil sur cette situation très surprenante, car nous n’avons pas participé au débat contradictoire, nous avons décidé d’interjeter appel.

Sous le même registre, nous avons introduit une nouvelle requête au tribunal de la commune 4, cette fois-ci aux fins de validation de notre élection et l’expulsion de Monsieur Ousmane Dao. La première comparution aura lieu le 13 novembre 2023.

2- Qu’est ce qui peut motiver tout cela ?

Le bureau sortant est le seul à savoir les réelles motivations de leur posture actuelle qui affecte toute la profession. Ils ne sont pas démocrates et ont du mal à se soumettre à la volonté populaire qui a respecté toute la procédure en la matière.

J’ai l’habitude plusieurs fois de le rappeler. Nous sommes investis de la confiance de l’écrasante majorité. Malgré cela, si Monsieur Ousmane Dao n’est pas d’accord, nous sommes prêts à aller à une nouvelle assemblée générale et nous allons le battre.

3-Quel est votre dernier mot ?

Nous avons un mandat qui nous a été donné par les membres de l’Association et nous allons l’accomplir jusqu’au bout.

Aucune tentative malsaine ne prospérera.

Déjà, sur le terrain nous avons rencontré plusieurs partenaires qui ont manifesté l’intérêt de collaborer avec nous.

Ensuite, nous avons convoqué une Assemblée générale d’information prévue pour le 28 octobre 2023 avec à l’ordre du jour : la validation de notre plan d’actions ; les nouveaux textes de la presse, la situation de l’aide à la presse ; les procédures judiciaires en cours et divers. L’occasion sera mise à profit pour recueillir les avis des mandants sur ces points cruciaux après avoir mis à leur disposition toutes les informations. Et ce qui sera décidé ce jour, servira de boussole pour notre bureau.

Nous continuerons à travailler. Nous avons confiance en notre justice et continuerons à user de tous les moyens légaux afin que la vérité triomphe.

Pour terminer, je donne ce conseil aux membres de l’ancien bureau : si on ne bénéficie plus de la confiance des mandants, des autres faîtières de la presse, le bon sens nous oblige à viser la bonne porte pour une sortie honorable. Ça ne sert à rien de s’agripper à un temple vide et faire perdre du temps à toute une profession.

Merci

Source : Le Point

LE PAYS

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