Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Bonjour à la gouvernance des colonels !

Il y a des moments où le silence vaut de l’or, mais il y a en a aussi où il constitue un crime. Le Mali se trouve à un tournant décisif de son histoire. Un pays divisé en morceaux devant les yeux hagards des colonels. Au moment de l’effritement de mon pays, distribuer des postes aux militaires pour avoir foulé au sol la constitution, apparaît à nos yeux comme une prime à la déstabilisation et à la criminalité.

En ce qui concerne l’insécurité sur notre territoire national, elle demeure toujours inquiétante. Partout et dans tous les secteurs de la vie sociale, économique, politique et culturelle du Mali. L’insécurité, dans nos hôpitaux,   dans les chantiers, sur les routes, dans l’armée, à la police, dans nos tribunaux, dans nos services, dans nos usines, dans nos champs, en ville comme en campagne, nulle part le citoyen malien ne se sent aujourd’hui en sécurité.

Le mensonge, la délation, le népotisme, etc. sont érigés en système de gouvernance des colonels.

Jamais le pays n’a été aussi mis en danger. Que dire des colonels des forces spéciales qui veulent faire appel à des mercenaires ? Auraient-ils démissionné de l’armée ou rendu leurs tenues qu’ils portent toujours ? Aux militaires, laissez de côté la politique, car votre rôle ce n’est pas  de faire de la politique. Votre rôle c’est de défendre l’intégrité territoriale. Rappelez-vous de votre mission ne l’a trahissez pas. Aux magistrats de la cour suprême, le peuple malien veut savoir s’ils étaient ignorants du droit, de la constitution qui est toujours en vigueur ou s’ils avaient le couteau à la gorge, pour ne pas dire pris en otage, pour avoir investi des putschistes aux yeux de tout le monde ? Ou tout malien a-t-il le droit de faire un coup d’Etat pour se voir légitimé ?

En ce qui concerne le prix des denrées de première nécessité, les populations sont plongées dans un tourbillon sans pareil. Quant à l’éducation, qui est le socle de l’évolution de toute population et de tout pays, elle est foulée aux pieds. La dignité d’un homme c’est à travers sa parole donnée ; ne dit-on pas qu’on ne peut pas prendre quelqu’un parce qu’il a pensé mais qu’on peut le tenir par sa parole ? L’engagement verbal à travers le début de la transition et l’accord signé vis-à-vis des organismes internationaux sont-ils oubliés ou méprisés ?

Les partis et regroupements politiques du cadre d’échanges auquel j’appartiens restent intraitables à ce sujet. A partir du délai, c’est-à-dire du 28 FEVRIER 2022 nous ne reconnaîtrons plus cette transition telle qu’elle est. Pour terminer, dans la même voie que l’association malienne des procureurs et poursuivants (AMPP), nous demandons la libération  de son excellence monsieur SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA Président du Parti ASMA-CFP qui n’a été qu’un faire-valoir de la junte pour endormir la conscience de la population en flagrante violation des règles de la justice.

CHEICK OUMAR HAMIDOU DIALLO

Président du Parti ALLIANCE POUR CONSTRUIRE(APC) Membre de l’ARP Action Républicaine pour le Progrès

Source: Le républicain

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance