“La situation est totalement sous contrôle“, a déclaré Mohamed Bazoum, un proche du président nigérien Mahamadou Issoufou, en visite à Abidjan.
“Il n’y a plus de chance que Boko Haram prenne une ville, même sur le lit du lac Tchad” où les insurgés ont commis plusieurs attaques depuis début février, a poursuivi cet ancien ministre des Affaires étrangères. “Les risques de survenance d’attentats sont même très réduits du fait de l’élimination de tous les acteurs potentiels“.
“C’est un sentiment de quiétude totale qui prévaut avec l’idée que Boko Haram relève plutôt du passé“, a-t-il jugé, loin de la “véritable panique, totalement irrationnelle“, selon ses termes, qui s’était emparée du Niger après les premières attaques des islamistes nigérians sur son territoire début février.
Des milliers de soldats nigériens et tchadiens, massés depuis près de deux mois dans le sud-est du Niger, mènent depuis dimanche dernier une offensive dans le nord-est du Nigeria, frontalier, considéré comme le fief des insurgés.
Aucune attaque du groupe armé nigérian n’a été recensée ces deux dernières semaines au Niger, où Boko Haram avait multiplié les assauts en février.
Les bilans communiqués par les pays combattant Boko Haram (Nigeria, Tchad, Cameroun et Niger) sont souvent très défavorables aux islamistes, sans qu’il soit possible d’obtenir un état des pertes humaines venant d’autres sources, aucun acteur tiers (ONG, ONU) n’étant présent dans les zones de combat.
Belga
Source: rtbf.be