L’annonce d’un mandat d’arrêt international émis par Interpol ce lundi 5 juillet à l’encontre de Karim KEITA, l’un des fils de l’ancien président Ibrahim Boubacar KEITA continue d’enflammer la toile. Entre l’idéal de justice et le risque d’un règlement de compte politique, les internautes sont divisés. Même si l’on peut reconnaitre cette mesure est favorablement accueillie par la grande majorité des personnes qui se sont exprimées sur le sujet, il faut néanmoins souligner que la «notice rouge» d’Interpol a été diffusée dans le cadre d’une enquête sur la disparition d’un journaliste en 2016.
C’est le sujet de votre Facebookan du jour.
Siaka Diamoutène : sale temps pour le fils de l’ancien Président de la République du Mali, Karim Keita, réfugié en Côte-d’Ivoire. A la demande du juge d’instruction ou le procureur du Tribunal de grande instance de la commune IV, Interpol vient de lancer un mandat d’arrêt international contre lui dans l’affaire dite « la disparition du journaliste Birama Touré «.
Cak Sow : tout a un début et une fin. Le Coran dit : «Sachez que la vie présente n’est que jeu, amusement, vaine parure, une course à l’orgueil entre vous et une rivalité dans l’acquisition des richesses et des enfants. Elle est en cela pareille à une pluie : la végétation qui en vient émerveille les cultivateurs, puis elle se fane et tu la vois donc jaunie ; ensuite elle devient des débris. […]» Qu’Allah nous montre le droit chemin.
Daouda Fofana : le mandat d’arrêt contre Karim KEITA est un chantage de la part du gouvernement malien. Laissez-nous tranquilles, c’est la politique du politicien. Au lendemain de l’arrestation du président IBK, Karim est sorti comment au Mali ? Qui l’a accompagné à la frontière ?
Mamadou Samake : Daouda Fofana, ça c’est du passé, on est au présent.
Abdoulaye Guindo : si vous connaissez ceux ou celles qui ont fait sortir Karim, vous devez les dénoncer ou vous êtes tous complices. Nous vous remercions d’avance.
Yattara Intalla : il mérite le soutien des escrocs de 2013 à 2020 le fiston national ; le fiston international. Aujourd’hui fin de course.
Moussa Camara : le Procureur du Tribunal de la commune IV mérite tout notre soutien pour le combat implacable et noble qu’il mène. En effet, ce magistrat valeureux et patriote est en train de secouer vigoureusement le cocotier par-dessus la tête des énergumènes qui écument la toile, des individus de mœurs légères ou aux comportements répréhensibles qui sont légion dans notre société. M. TOURE fait aujourd’hui honneur à la basoche. Pourvu que son œuvre fasse des émules !
Bourama Sangare : qu’on l’arrête, qu’on l’interroge afin de tirer au clair tout ce qu’on lui reproche. Entre autres, l’achat des équipements militaires…
Diakité Bougary Paplo : vraiment l’arrestation de Karim Keïta me suffit pour accréditer la Transitiond’un bilan positif. Même si Assimi ne fait rien d’autre, Walaye cela me suffit. Karim et ses amis comédiens et artistes, ou rancune Bè N´Kônô trop.
Cheick Hamala Kourouma : si les autorités maliennes n’ont pas eu le courage, Interpol a pris les choses en main.
Abdoulaye Traoré : Cheick Hamala Kourouma, c’est à la demande du Mali d’après le texte. Interpol agit seulement quand il est sollicité par un des pays membres.
Brahima Samake : très bonne nouvelle ! Katio, l’enfant chouchou de Boua est enfin inculpé dans cette affaire. Bravo à la justice malienne.
Yacou Samake : c’est bien, mais il ne faut pas que ça s’arrête à Karim KEÏTA, ils y a des gros Poissons dans l’océan.
Maya Cissé : le mal fait même des siècles plus tard rattrape toujours… Les choses du Karma.
Sidy Konate : comme on le dit en Bamakan [Ni Yé Hakè Mènè Yé a Taara Béré Kéné Tikè !]. Qu’est-ce que Karim n’a pas fait durant la présidence de son père ? Le pouvoir éternel est pour Allah.
Hadizetou Mahamadou Sidibe : le Karma, tu ne peux pas faire du mal à certains et souhaiter du bonheur pour tes enfants, c’est l’enfant de quelqu’un aussi.
Daouda Mallé : la prison à perpétuité pour lui, c’est mieux. La CPI devrait émettre un mandat d’arrêt international contre la famille de Ibrahim Boubacar KEITA, ce serait mieux.
Guindo Alphonso : que la vérité triomphe seulement.
Abroulaye Bayoko : que la justice soit rendue pour qu’il soit puni à hauteur de ses crimes.
Fadigui Keïta : mandat d’arrêt à l’encontre de Karim KEITA. ADO va-t-il lâcher l’un de ses fils ? Les relations entre les autorités maliennes et ivoiriennes sont-elles au beau fixe ? Les mandats d’arrêt sont-ils respectés par les pays membres de l’Interpol ? Voilà des questions à se poser au-delà des émotions. En tant qu’étudiant en journalisme, je serais heureux qu’il y ait justice pour Birama TOURE.
Touré Abdoul Karim : si tout un Etat avec ses institutions n’a pas réussi à faire la lumière sur l’affaire du journaliste disparu durant toutes ces années, cela signifie que ceux qui veulent réinventer la scène et les accusations le font avec la même intention douteuse qui a été l’objet de la disparition du journaliste.
Certains sont responsables du malheur d’autres et d’autres encore exploitent ces malheurs pour leur propre compte. Et pourtant, nous sommes condamnés à croire que nous sommes dans un État de droit qui respecte la dignité humaine pour qui, il doit toute son existence.
Benierdick Maloula : humm, toujours dans la diversion ! Les autorités de la transition ne veulent pas perdre la face en acceptant de travailler avec la France alors qu’ils avaient accusé Bah N’DAW de collision avec la France et son opposition à la relation avec la Russie.
Source : INFO-MATIN
