« Gendarme couché » par-ci, « gendarme couché par-là » c’est pratiquement l’expression consacrée pour désigner les dos d’ânes ou ralentisseurs longeant les voies publiques.
Longeant nos rues, voies publiques et artères principales, « ces gendarmes couchés » (Véritable insulte pour cette belle unité de l’armée nationale) obligeant le conducteur à ralentir tirent leurs origines de Fana. En effet, dans les années 1989 1990 un camion-citerne n’ayant pas pu freiner percuta des forains à Fana avec un bilan lourd de plusieurs morts. Excédées par cette tragédie, les populations de Fana érigèrent des gendarmes couchés le long des routes. Tel un appel d’air, à l’instar de celle de Fana, les populations des zones urbaines et péri urbaines ont réalisées à l’emporte-pièce ces prétendues digues d’autoprotection. Parfois même sans autorisation. Diantre ! Le gendarme peut-il réglé coucher ce qu’il n’a pu gérer debout? En tous cas, elles y croient dur comme fer et continuent de les ériger….
Alpha Sidiki Sangaré
Source : Le Challenger