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BIENVENUE AU Roi MOHAMED VI AU MALI: Mali-Maroc : UN MODELE REUSSI DE COOPERATION SUD-SUD

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Elle embrasse pratiquement tous les domaines d’activités  socio-économiques,  culturelles et religieuses

 

 

Entre notre pays et le royaume chérifien, les relations d’amitié et de fraternité transcendent les conjonctures politiques. Il n’est pas exagéré de dire que l’axe Bamako-Rabat occupe dans l’histoire ancienne et moderne de notre pays une place spéciale. En effet, dès la fin du 11ème siècle, l’empire chérifien a compris que son essor culturel et sa force politique sont tributaires du raffermissement des relations avec les entités politiques de l’Afrique subsaharienne. Dès lors, le Maroc contemporain, fidèle à ses legs millénaires, n’a cessé de fructifier ses rapports avec notre pays, faisant de la coopération sud-sud la pierre angulaire de son développement. Liée donc par l’histoire et la géographie, la coopération Mali-Maroc s’appuie depuis 1960 sur un cadre juridique solide couvrant pratiquement tous les domaines d’activités socio-économiques, culturelles et religieuses. L’institutionnalisation de cette coopération s’est consolidée fil des générations s’appuyant sur près d’une trentaine d’instruments juridiques. Cependant, l’accord portant création de la grande Commission mixte de Coopération entre la République du Mali et le Royaume du Maroc a été signé seulement le 17 octobre 1987 à Rabat. Aujourd’hui, les relations entre nos deux pays sont des plus dynamiques. Elles couvrent pratiquement tous les secteurs développement. De l’économie au commerce, de l’artisanat au tourisme, en passant par les secteurs miniers, de l’eau et de l’énergie jusqu’aux domaines de l’équipement, des transports, à la communication et aux nouvelles technologies, le Maroc est un partenaire économique privilégié de notre pays. Depuis une décennie, le royaume chérifien s’est aussi investie dans les secteurs très dynamique du logement, des affaires foncières et de l’urbanisation de notre pays. La santé, le développement social, l’éducation et la formation professionnelle et la coopération religieuse bénéficient aussi de l’accompagnement marocain. UNE COOPéRATION FRUCTUEUSE. Le dynamisme des relations économiques et commerciales bilatérales entre notre pays et le Maroc s’explique surtout par l’approche à la fois consensuelle et professionnelle que les deux pays ont voulu donner à cette relation. Il faut rappeler que lors de la 3ème session de la Grande Commission mixte tenue à Rabat, les deux parties ont convenu de dynamiser les volets de coopération identifiés lors de la précédente session. A cet effet la partie marocaine a soumis un projet d’accord de jumelage entre les différentes Chambres de commerce. Elle a également soumis à la partie malienne un Projet de mémorandum d’entente couvrant un large éventail de secteur de coopération économique et industrielle. Ainsi, dans la perspective de promouvoir les échanges commerciaux et les investissements, les deux parties avait réaffirmé leur volonté de finaliser dans les meilleurs délais le projet de convention de non double imposition et le projet d’accord en matière d’encouragement et de protection réciproque des investissements soumis par le Maroc. La coopération bancaire est un secteur très dynamique de nos relations avec le partenaire marocain. Témoigne la participation du Maroc dans les capitaux de la BDM SA et le rachat de la BIM SA par le groupe Attijariwafa Bank. Les potentialités de notre

L’hôpital de campagne installé en septembre dernier dans notre pays par le royaume chérifien

pays en matière de communication et des nouvelles technologies ont séduit le royaume chérifien. Le géant de la télécommunication marocaine, le groupe « Maroc Telecom » a acquis les 51% du capital de la Sotelma-Malitel à plus de 165 milliards Fcfa. L’Office de Radiodiffusion et Télévision du Mali (ORTM) bénéficie aussi d’un accompagnement de Maroc-Telecom et de la télévision marocaine. Une coopération fructueuse existe également dans le secteur de la recherche minière se traduisant par l’acquisition par les groupes miniers marocains de permis de recherche et d’exploitation de gisement d’or et de minerais associés au Mali. L’Office chérifien des phosphates (OCP) a aussi été sollicité par notre pays pour l’exploitation des gisements de phosphate du Tilemsi. UN PARTENAIRE TRèS CONSTANT . Si l’axe Bamako-Rabat est très actif sur le plan économique et commercial, le royaume chérifien est un partenaire au développement très constant de notre pays. Il intervient aussi bien dans le domaine de l’agriculture, de la santé, de l’éducation ainsi le domaine culturel et scientifique et religieux. Sur le plan agricole, notre pays à travers l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCAM) avait soumis un projet d’accord de coopération avec la Fédération des chambres d’agriculture du Maroc. Aux termes des travaux de leur dernière session, le Maroc s’était engagé à fournir à notre pays 1000 plants in vitro de palmiers dattiers en vue de la mise en place d’une pépinière dans la région de Kidal. Dans le domaine de l’élevage et de la pêche, un mémorandum a été signé en juin 2009 par le ministre de l’Elevage et de la Pêche. Il faut souligner que la coopération relative à la formation dans ces domaines est aussi très dynamique. Dans le domaine de la santé et de l’éducation, les différents axes de coopération sont régis par le protocole d’accord de coopération du domaine de la santé et de la Convention sur les évacuations sanitaires signés en 1997. L’assistance médicale marocaine à notre pays est aujourd’hui l’axe la plus dynamique. En témoigne l’hôpital de campagne, installé dans l’enceinte même du stade Modibo Keïta en septembre dernier à l’initiative du roi. C’est la même vitalité qui caractérise le domaine d’éducation où des centaines de jeunes Maliens se forment dans les universités marocaines. Le royaume chérifien reçoit régulièrement aussi des stagiaires maliens dans le cadre de bourses de formation de courte durée dans les domaines des différents secteurs stratégiques, agriculture, élevage, santé, finances, Ntics et les écoles des Forces Armées royales marocaines accordent annuellement des bourses à nos forces armées. Parler des liens culturels entre notre pays et le royaume chérifien, c’est ignorer des liens historiques qui lient notre pays au royaume chérifien. Il faut remonter à la conquête de Tombouctou en 1591 par l’armée marocaine pour se faire une idée de l’identité culturelle liant nos deux pays. La coopération entre notre pays et le Maroc dans le domaine religieux a pris de l’ampleur à travers la Zawia Tijania. La présence actuellement de 500 imans maliens en formation au Maroc pour renforcer leurs connaissances théologies démontre à suffisance cette vivacité. Outre ces domaines de coopération, de nombreuses actions et instruments de coopération on été mis en œuvre dans le secteur des finances, dans celui de l’énergie, sans oublier la coopération technique, scientifique avec des programmes d’échange d’étudiants et culturelle. Bref, la densité des relations, ainsi que leur grande variété, témoigne du caractère unique et interdépendant des liens entre notre pays et le royaume chérifien. La présence du souverain marocain Mohammed VI à la cérémonie d’investiture du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta et la visite qu’il entreprend à partir d’aujourd’hui dans notre pays témoignent de la solidité des rapports bilatéraux et de l’engagement des deux pays à imprimer une nouvelle dynamique à nos relations de coopération.

D. DJIRE

 

LE Maroc, UN PAYS TRES VARIE

Situé au Nord-Ouest de l’Afrique, le Maroc est limité au Nord par le Détroit de Gibraltar et la Mer Méditerranée, au Sud par la Mauritanie, à l’Est par l’Algérie et à l’Ouest par l’Océan Atlantique. Sa superficie est de 710. 850 km2. La côte marocaine s’étend sur 3500 km. Estimée à près de 32,5 millions d’habitants, la population est pour l’essentiel composée d’arabes et de berbères. Le climat dominant au Maroc est méditerranéen. Tempéré à l’ouest et au Nord par l’Océan Atlantique. A l’intérieur, le climat est plus continental avec des écarts importants de températures. La zone de l’Atlas est humide, l’enneigement y est fréquent. Le Sud a un climat désertique. Le Royaume chérifien est divisé en seize régions: Oued-Eddahab, Lagouira, Chaouia, Ouardigha, Marrakech, Tensift-Al Haouz, l’Oriental, Casablanca, Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, Doukkala-Abda, Tadla-Azilal, Meknès-Tafilalet, Fès-Boulemane, Taza-Taounate-Al Hoceima et Tanger-Tétouan. Les plus importantes villes sont Casablanca (4 millions d’habitants, capitale économique du Maroc), Marrakech (1 million d’habitants, capitale touristique du Maroc). La majeure partie des habitants vivent au Nord ou non loin des rivages du pays, autour notamment des grands pôles urbains que sont Rabat, Casablanca et Marrakech. Les montagnes et les zones désertiques du Sud et du Sud-est sont très peu peuplées. Sur le plan économique, le Maroc a renoué avec la croissance économique depuis le début des années 2000, mais celle-ci reste tributaire des résultats agricoles et de la demande mondiale. Grâce à d’excellents résultats agricoles, la croissance s’était établie à 5% en 2011, mais n’a pas atteint les 3% en 2012 en raison de la baisse de la valeur ajoutée agricole (-8,6%, du fait de la sécheresse) et de la crise en Europe qui s’est traduite par une réduction de la demande extérieure adressée au Maroc. Le taux de chômage, a baissé encore pour atteindre 8,8% en 2012, avec toutefois la persistance de niveaux élevés parmi les jeunes urbains et les diplômés (respectivement 33% et 16 % de chômage). L’inflation a été maintenue à 1,3% en 2012. Les autorités marocaines conduisent une politique du dirham fort, afin de maîtriser l’inflation. Le dirham est indexé sur un panier de devises où prédomine l’euro (à 80%). Sur le plan des équilibres financiers, le déficit commercial est structurel. Il a augmenté de 6,7% en 2012, atteignant l’équivalent de 16,5 milliards d’euros. La progression des exportations (phosphates notamment) est absorbée par le retour à la hausse des hydrocarbures. La balance courante, restée excédentaire grâce à la hausse continue des transferts financiers des Marocains résidents à l’étranger et des recettes touristiques depuis 2000, affiche un solde négatif en 2012 (équivalent de 8,6% du PIB) pour la quatrième année consécutive. Le Maroc a un climat semi-aride et très chaud. La température moyenne est – sauf dans l’Atlas – de 10°C supérieur à la France et permet de visiter le Maroc facilement toute l’année, sauf peut-être les mois les plus chauds de l’année (juillet et août). Le pays est très varié : vous pourrez admirer les immenses dunes du désert Saharien (au Sud-est du pays), la beauté des montagnes de l’Atlas et de ses palmeraies, notamment dans la vallée de Zagora. Ou encore, tout simplement visiter la place Jamal El-Fnaa à Marrakech ou encore s’amuser à se perdre dans le souk de la Médina… Le Maroc est une monarchie constitutionnelle héréditaire. Sa Constitution adoptée en 1972 a été révisée plusieurs fois : 1980, 1992, et 1996. Le roi, chef spirituel et temporel nomme le Premier ministre. Le parlement comprend la chambre des représentants élus pour 5 ans au suffrage direct et la Chambre des conseillers élus pour 9 ans au suffrage indirect.

A. M. C.

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