On a appris mardi 11 juillet la mise en examen en France de la belle-sœur du président congolais Denis Sassou Nguesso ainsi que de son neveu, par ailleurs directeur du domaine présidentiel, pour «blanchiment de détournement de fonds publics» dans l’affaire des biens mal acquis. Cela porte à cinq le nombre de proches du président Congolais mis en examen dans cette affaire.
Convoqués dans le bureau du juge d’instruction, Edgar Nguesso et Catherine Ignanga se sont vu notifier leur mise en examen mardi 11 juillet. Selon la presse, l’appartement de ce dernier aurait été saisi par la justice française, puis vendu en 2008. Il s’agissait d’un triplex à Neuilly-sur-Seine d’une valeur de 2 328 000 euros.
La belle-sœur du président congolais et son fils ont immédiatement répondu en déposant une requête en nullité, invoquant la plainte déjà déposée contre les parties civiles pour « tentative d’escroquerie au jugement ». C’est ce qu’a indiqué leur avocat Maître Viala.
L’avocat défend également trois autres proches de Denis Sassou Nguesso déjà mis en examen pour « blanchiment de détournement de fonds publics » dans la même affaire des bien mal acquis. Il s’agit de Julienne Sassou-Nguesso, l’une des filles du chef de l’Etat, mise en examen en même temps que son époux Guy Johnson, et d’un autre neveu du président congolais, Wilfrid Nguesso.
RFI