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Belgique : la famille d’un jihadiste présumé tué par la police veut comprendre

Soufiane Amghar a été abattu en janvier dernier, lors d’un coup de filet antiterroriste. Ses parents portent plainte pour en savoir plus.

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Leur fils, jihadiste présumé, a été abattu en janvier dernier lors d’un assaut de la police belge. Et ils veulent comprendre dans quelles circonstances.

La famille de ce terroriste supposé porte plainte pour “meurtre” afin de pouvoir “comprendre” les circonstances de sa mort, indique son avocate ce jeudi 9 juillet. Soufiane Amghar, 26 ans, a été tué avec un autre suspect dans un échange de tirs avec la police qui s’apprêtait à les arrêter dans un appartement de Verviers, dans l’est de la Belgique. Ses proches veulent “comprendre, savoir ce qui s’est passé véritablement”, explique Virginie Taelman à l’AFP. “Aucune information n’a été relayée auprès de la famille. Se pose notamment la question desavoir si la police a agi en légitime défense. Les éléments qui ont été rendus publics, par exemple lors des conférences de presse, sont parfois contradictoires”.

Selon le récit fait par le parquet, trois jihadistes présumés se trouvaient dans l’appartement, le 15 janvier, lorsque la police a voulu procéder à leur interpellation. Deux d’entre eux ont répliqué à l’arme automatique et sont morts dans la fusillade qui a suivi. Les trois suspects sont décrits par la justice comme des jihadistes revenus de Syrie et qui faisaient partie d’un réseau préparant des attaques “imminentes” contre des policiers et des commissariats.

Le cerveau toujours recherché

Des explications qui ne convainquent pas les parents de Soufiane Amghar, qui ont porté plainte avec constitution de partie civile auprès d’un juge d’instruction de Verviers, pour meurtre. “Quelles que soient les conclusions de cette enquête, la famille les acceptera et ça lui permettra de pouvoir tourner la page”, explique leur avocate au journal La dernière heure, qui a révélé l’information.

D’autres interpellations avaient été menées en lien avec cette affaire, en Belgique, en France, en Grèce et en Espagne. Le cerveau présumé de la cellule, Abdelhamid Abaaoud, un Belge qui a rejoint les rangs de l’organisation jihadiste État islamique en Syrie, a affirmé sur internet que les deux jihadistes tués “étaient tous les deux dans la planque, leurs armes et explosifs prêts” au moment de l’assaut. Il est toujours recherché.

Source: dl-protect

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