«On quitte quand on n’est pas d’accord, sinon on se tait. J’ai lu un article de Jeune Afrique où M. Bathily, l’ancien ministre, a donné une interview, incohérente et pas convaincante. Il justifie son choix de se présenter en ces termes : ‘Lorsque j’ai choisi IBK, j’ai cru que c’était la bonne personne». Un responsable, un cadre cohérent a-t-il besoin de quatre ans pour tirer une telle conclusion? Nous autres des études politiques appelons cette attitude, la démagogique. Plus maladroit, il affirme dans le même article qu’il a essayé de rencontrer le président pour les questions de corruption au Mali. Pour ceux qui sont bien renseignés, un ministre ne rencontre pas un président n’importe comment.
Le ministre a un chef, le PM, responsable de l’action gouvernementale. Seuls ceux qui ont des tendances opportunistes tentent de contourner le PM. Enfin, aujourd’hui au Mali, nous avons ce genre de politique qui se définit par son comportement de flatterie à l’égard du peuple et de ses préjugés afin d’augmenter sa popularité. Pour se rendre populaire, l’homme politique actuel occulte tout sur le projet de société pour s’attaquer à un régime où il fut lui-même acteur pendant des années. Ça, c’est de la démagogie.
Le Reporter