En marge de l’investiture du président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, le président de la Transition, le colonel-major Bah N’Daw, a rencontré quelques ressortissants maliens établis en Côte d’Ivoire, où il s’est prononcé pour la première fois sur la grogne sociale et les rumeurs sur sa démission.
Le président Bah N’Daw a tenu à faire taire ses détracteurs qui pensent qu’il va démissionner de la tête de la Transition comme à ses habitudes. « Je ne démissionnerai pas cette fois-ci », va-t-il lâché sous un tonnerre d’applaudissements de nos compatriotes établis en Côte d’Ivoire. Le président de la Transition estime qu’il est reconnu pour démissionner s’il n’est pas d’accord. Il a balayé d’un revers de main les allégations qui stipulaient qu’il a menacé de démissionner alors qu’il s’était auto-confiné suite à la découverte des cas de COVID-19 au Palais de Koulouba. A l’en croire, cette fois-ci, la démission n’est pas à l’ordre du jour. « Nous allons en découdre jusqu’à la fin de la Transition », a-t-il martelé.
Dans cette vidéo de deux minutes, le président de la Transition est revenu sur les conditions de son choix. Il estime que son appartenance dans le passé dans l’armée et son état actuel de militaire à la retraite satisfait déjà ce qui voulait un civil ou un militaire pour diriger la transition. « Je suis un civilo-militaire. J’ai été choisi à cause de mon comportement. Nous allons nous assumer jusqu’au bout », a-t-il déclaré avec un ton ferme de militaire. Et le Président Bah N’Daw de poursuivre qu’il n’est ni un maître de la parole encore moins un spécialiste en politique. « Je juge les hommes en fonction de leur tâche. Si tu n’accomplis pas bien ta tâche, je te demande de partir. C’est ce qu’on m’a appris », insiste le président de la Transition.
Occasion indiquée pour lui de dépeindre la situation sociopolitique marquée par la grève de l’UNTM. « Avec l’état du Mali, comment quelqu’un qui jouit de toutes ces facultés mentales peut parler de grève à fortiori partir en grève », s’interroge le Président Bah N’Daw. Lequel cite particulièrement la grève illimitée des administrateurs civils.
Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau