Une éventuelle élection de ce dernier permettra de faire respecter l’équilibre géopolitique en terme de rotation pour l’Afrique centrale et de rendre justice en mettant un terme à la barrière linguistique qui prévaut actuellement à la Banque Africaine de Développement.
“Le monde est appelé à compter de plus en plus avec l’Afrique. Je suis candidat au groupe de la Banque Africaine de Développement parce que j’ai foi en l’Afrique, en sa capacité à se transformer pour relever les nombreux défis auxquels elle est confrontée. J’entend mettre à profit toutes les compétences pour faire du groupe de la BAD, l’institution la plus efficace, la plus innovante, la plus crédible, et de fait, j’entend agir pour que la BAD, demeure non seulement la première structure internationale de financement des économies africaines, mais aussi un acteur majeur de cette transformation de l’économie africaine”, un extrait des propos du candidat tchadien, Bedoumra Kordjé à la présidence du groupe de la Banque Africaine de Développement, tiré sur sa profession de foi. Dans quelques, heures, on saura qui parmi le candidat de l’Afrique Centrale ou d’autres de la sous-region, est élu pour remplacer le président Donald Kaberuka.
Après le ballet diplomatique et la présence du président Gabonais Ali Bongo, par ailleurs, président en excercice de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), lors de la cérémonie d’ouverture de la 50ème assemblée annuelle du groupe de la Banque Africaine afin de soutenir la candidature tchadienne à la présidence de la BAD, une éventuelle élection de ce dernier permettra de faire respecter l’équilibre géopolitique en terme de rotation pour l’Afrique centrale et de rendre justice en mettant un terme à la barrière linguistique qui prévaut actuellement à la Banque Africaine de Développement. Le Tchad et l’Afrique Centrale retiennent leur souffle pour que justice soit rendue sachant que cette partie de l’Afrique n’a jamais présidé la destinée de cette institution.
Source: alwihdainfo