Vendredi 30 mars, un rapport de l’ONU accusait l’opération française Barkhane, au Mali, d’avoir tué en janvier 19 civils qui assistaient à un mariage. La ministre des Armées s’est empressée de nier : il n’y aurait « pas de bavure », puisque le bombardement du mariage visait des présumés terroristes.
Depuis un certain temps, la population malienne s’insurge contre les exactions de l’armée française, ainsi que de l’armée malienne qu’elle a formée et équipée. Pas besoin de l’ONU donc pour savoir que, pour la protection les intérêts économiques de Bolloré et compagnie, ils n’en sont ni à un massacre ni à un mensonge près !