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Au Mali et au Sahel : l’armée française y défend qui (ou quoi ) ?

Depuis janvier 2013, l’armée française est censée protéger le peuple malien d’attaques terroristes. Sept ans ont passé. De nombreux soldats du Mali se font en permanence massacrer par des bandes djihadistes . Des pertes françaises sont à déplorer. Et maintenant le peuple malien se révolte contre le gouvernement qui a appelé l’armée française à l’aide…

 

Pourquoi maintient-on le contingent Barkhane non seulement au Mali, mais aussi au Burkina Faso et au Niger où les djihadistes ont essaimé la violence?

Les raisons humanitaires n’ont plus de sens.

La présence française est motivée pour d’autres raisons. Le sous-sol du Sahel recèle de riches gisements de matières premières

Comme nous le décrivons ci-dessous.

Nos soldats sont-ils devenus les gardiens de ces trésors, aux mains des multinationales auxquelles ils servent de milices privées ?

Cela n’a pas de sens de maintenir notre armée au Mali et au Sahel contre l’avis des populations.

Il faut la rapatrier !

comaguer.over-blog.com
Les ressources naturelles du Mali
annoncées officiellement par le gouvernement en 2011
Telles sont les données publiées par la Direction nationale de la géologie et des mines du Mali à l’occasion des journées minières et pétrolières de Novembre 2011

Or : Le Mali est le troisième producteur en Afrique, une exploration à grande échelle est en cours. Le pays est célèbre pour son or depuis l’époque du grand Empire du Mali. A cours du pèlerinage à la Mecque de l’empereur Kankou Moussa, en 1324, sa Caravane transportait plus de 8 tonnes d’or ! Le Mali a donc été un pays minier pendant plus d’un demi-millénaire.

Il y a actuellement sept mines d’or en exploitation au Mali, qui comprennent : Kalana et Morila dans le sud du pays, Yatela, Sadiola et Loulo dans l’Ouest, et il a récemment repris la production à Syama et Tabakoto.des Projets d’exploration avancés incluent : Kofi, Kodieran, Komana, Gounkoto, Banankoro, Kobada et Nampala.

Uranium : il y a des signes encourageants et l’exploration est en pleine activité. L’exploration est réalisée par plusieurs compagnies avec des indications claires sur des gisements d’uranium. Le potentiel pour l’uranium se trouve dans le quartier de Fall, qui couvre une superficie de 150 km2 du bassin nord Falea Guinée, un bassin sédimentaire neoproterozoica rapporté par des anomalies radiométriques. Le potentiel uranifère de Falea est de 5000 tonnes. Le projet de Kidal, dans le nord-est du Mali, d’une superficie de 19 930 kilomètres carrés, couvre une grande zone géologique cristalline dite de l’Adrar des Iforas. Le potentiel d‘uranium existant à Samit,ainsi que dans la région de Gao, est estimé à 200 tonnes.

Diamants : Le Mali a le potentiel pour développer son exploration du diamant. À Kayes (région minière 1), ont été découverts trente 30 filons de quimberlíticos de quelles traces huit voir de diamants. Environ huit petits diamants ont été trouvés à Sikasso (au sud du Mali).

Pierres précieuses :

– cirque de Nioro du Sahel et de Bafoulabé : grenades et rares minéraux magnétiques

– cirque de Bougouni et bassin et Faleme : Pegmatite

– Gourma : grenades et corindons

– Adrar des Ilforas : pegmatite et des minéraux en métamorphose

– Zone Hombori Douentza : quartz et carbonates

– Minerai de fer et manganèse : des ressources importantes mais non encore exploitées. Selon les estimations, le Mali a plus de 2 millions de tonnes des réserves potentielles de minerai de fer situées dans les zones de Djidian Kenieba, Diamou- et Bale.

– Bauxite : les réserves sont estimées à 1,2 millions de tonnes, à Kita, Kenieba et Bafing Makana.

– Des traces de manganèse ont été trouvées dans le Bafing Makana, Tondibi et Tassiga.

– Dépôts de roches calcaires : 10 millions de tonnes est. (Gangotery), 30 millions (est.) (Astro) et El Bah Haha (nord de Goundam) 2,2 millions de tonnes est.

– Cuivre : des potentialités à Bafing Makan (région de l’Ouest) et Ouatagouna (région Nord)

– Marbre : Selinkegny (Bafoulabé) 10,6 millions de tonnes de réserves estimées et des traces à Madibaya

– Gypse : Taoudenit (estimé à 35 MT), indices à Kereit (Nord de Tessalit) 0,37 MT estimées.

– Kaolin : Potentiel de réserves estimées (1MT) situé à Gao (région Nord)

– Phosphate : réserves située dans le Tamaguilelt, production de 18 000 tonnes/an et un potentiel estimé de 12 millions de tonnes. Il y a quatre autres gisements potentiels dans le nord de 10 millions de tonnes.

– Plomb et de zinc : Tessalit dans la région du Nord (1,7 millions de tonnes de réserves estimées) et des traces dans le Bafing Makana (région de l’Ouest) et Fabrice (Nord)

– Lithium : Indices à Kayes (région de l’Ouest) et potentiel estimé de 4 millions de tonnes à Bougouni (région sud)

– Schistes bitumineux : potentiel estimé à 870 millions de tonnes, indices à Agamor et Almoustrat dans le Nord.

– Lignite : Potentiel estimé à 1,3 millions de tonnes, indices à Bourem (région Nord)

– Sel gemme : potentiel estimé à 53 millions de tonnes à Taoudenni (Nord)

– Diatomite : le potentiel estimé à des millions de tonnes à Douna Behri (région Nord)

Le potentiel pétrolier du Mali attire aujourd’hui beaucoup d’intérêt de la part des investisseurs

Déjà ont commencé des travaux sur la réinterprétation des données géologiques et géophysiques déjà faites, en mettant l’accent sur cinq bassins sédimentaires dans le nord du pays, y compris : Taoudeni, Tamesna, Ilumenden, Nara fossé et Gao.

moroccomail.fr

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