C’était inhabituel dans la crise du Nord et du Centre de notre pays. Ce qui atteste que la gravité des attaques terroristes va de mal en pis. Alors, l’on est en droit de se demander à quand, comment et par qui pourront prendre fin ces attaques meurtrières qui font rage dans notre pays de 2012 à nos jours ? En substance, notons que le mardi dernier, aux environs des 10 Heures, il y a eu une explosion flagrante du corps d’un cadavre piégé. Le bilan s’est soldé par a fait 17 morts et 15 blessés graves sur place. Tous des du village dogon de Gondogourou, Commune rurale de Diankabou, Région de Mopti.
L’information d’une source locale confirmée par un élu régional de Mopti sur l’AFP (Agence France Presse). Ce déplorable attentat qui intervient 24 h seulement après l’attaque Kamikaze contre le camp Boubacar Sada Sy de Koulikoro, démontre que cette crise sécuritaire sévissant dans notre pays épouse de plus en plus des proportions très inquiétantes.
Selon les informations diffusées sur le net, c’est un jeune Dogon du village de ravisseurs puis exécuté. Et les assassins qui ont eu à agir ainsi ont alerté ensuite dans le village de Diankabou qu’un corps non identifié jugeait à un endroit précis. Et, dès après exécuté leur victime, les terroristes, selon toujours les informations diffusées sur le net, ont piégé le corps en plaçant autour de lui des engins explosifs improvisés.
Le mode opératoire est de piéger les parents et proches qui viendront chercher leur corps. C’est dommage, car, le piège a réussi. Ainsi, l’explosion de l’engin placé dans le pauvre cadre est advenue fatalement. Sur place, il y a eu 17 morts, et 15 blessés graves (tous évacués par un hélicoptère dans un centre de santé de Mopti (Centre).
« Ce bilan macabre intervient juste une semaine après une opération de réconciliation entre Dogons et Peuls dans la même zone », lit-on sur le site d’information Dogon.net. Aux dernières nouvelles, les Dozo s’apprêtent à venger les victimes. Donc, la zone est sous haute tension.
A l’instant, il y un risque de représailles qui est redouté dans la zone. Face à cet autre risque sérieux d’escalade des violences intercommunautaires inutiles, l’Etat malien, la Minusma, les troupes Barkhane et la communauté internationale sont tous interpellés afin de prévenir au lieu de chercher encore à guérir ou à compter d’autres morts.
Amaye Maki
Source: Le Point