Le nord du Mali a été touché, vendredi 05 février 2016, par une attaque terroriste. Un poste de contrôle de l’armée malienne et un camp de la Minusma, la Mission des Nations unies dans le pays, ont été visés près de Tombouctou. Quatre assaillants et un soldat malien sont décédés.
Il est précisément 6h27 lorsqu’un véhicule kamikaze se fait exploser dans un camp de la mission Minusma des Nations-Unies, dans le secteur de la Palmeraie, dans un ancien hôtel situé entre l’aéroport et le quartier administratif, situé à l’entrée de la ville de Tombouctou. C’est une source sécuritaire onusienne à Tombouctou qui le confirme. Bilan : quatre assaillants et un officier malien décédé
Ce que les assaillants ignoraient apparemment, c’est que les policiers du contingent nigérian de la Minusma avaient déménagé il y a environ une semaine. Seuls trois gardes étaient présents dans le camp ; ils ont pu s’enfuir selon cette même source.
Il n’y a pas eu de victimes lors de cette première phase de l’attaque, mais des tirs ont ensuite été échangés entre des assaillants retranchés à l’intérieur du camp et des soldats de l’armée malienne. Les échanges de tirs se sont poursuivis jusqu’en milieu de matinée, et l’armée malienne a repris le contrôle de la zone. L’attaque a fait cinq morts, quatre assaillants et un soldat malien.
AQMI revendique l’attaque
L’organisation terroriste AQMI (Al-Qaida au Maghreb islamique) a revendiqué l’attaque. Par ailleurs, des personnes qui avaient été arrêtées vendredi à Tombouctou et soupçonnées d’être liées à l’attaque contre la force de l’ONU dans cette ville du nord du Mali ont été relâchées par faute de preuves.
Agmour
Source : Le Pays