La lutte contre le banditisme fait partie des engagements des forces armées maliennes qui se battent bec et ongle contre ce fléau. Mardi 16 février 2021, les recherches ont permis de mettre la main sur un arnaqueur de grand chemin.
La Brigade de recherche de la rive gauche du camp 1 a mis la main sur un arnaqueur de grand chemin, le mardi 16 février 2021. F.C, puisque c’est de lui qu’il s’agit, se faisait passer pour un intermédiaire du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants auprès des clients.
164 milliards de FCFA pour l’acquisition de matériels militaires
« Informé de cette escroquerie, le Ministère de la Défense et des Anciens Combattants a aussitôt saisi la brigade de recherche qui a mis ses pandores en branle », indique les forces armées maliennes (FAMA) qui précisent que cette « affaire porte sur un montant de 164 milliards de FCFA dans le cadre de l’acquisition de matériels militaires (aéronefs) ».
Toujours selon les précisions des FAMA, les recherches ont permis de mettre la main sur le cerveau de la « bande » et les investigations se poursuivent afin d’« interpeller les autres complices sur le dossier ».
Les Forces armées maliennes sont vent debout contre l’insécurité et travaillent avec professionnalisme pour le retour de la stabilité dans tout le pays.
Une patrouille au bilan élogieux à Gao
Notons que suite aux assassinats ciblés, à la prolifération des armes légères, à la circulation des véhicules non immatriculés dans la ville de Gao, les FAMA ont entrepris une patrouille de grande envergure, le samedi 13 février 2021, afin de mettre fin à ce fléau, objet de préoccupations pour les habitants de la cité des Askia.
Le bilan de cette opération est élogieux. Au total, 6 véhicules dont 5 pick-up et 1 Hiluxe, 11 armes de guerre dont 9 h, 1PKM et 1 PA, des munitions en grand nombre ainsi que d’autres matériels de combat ont été saisis. Une mission rendue possible grâce à l’accompagnement du gouverneur de la région de Gao, le général de brigade Moussa Traoré.
Ces efforts des forces armées maliennes ne sauraient continuer dans la durée sans l’accompagnement des populations qui doivent les aider à retrouver les « ennemis de la nation » jusque dans leur dernier retranchement.
Chiencoro