Une délégation du parti Initiative pour la Refondation du Mali (IRMA) s’est rendue au siège du Mouvement Sabati 2012 pour y rencontre ses responsables. Cette visite de courtoisie a permis aux deux parties de baliser le terrain pour une éventuelle collaboration politique pour l’intérêt de nation malienne.
Selon le président de IRMA Cheick Sidy Mohamed Touré, cette rencontre avait pour objectif de faire connaissance et d’envisager d’éventuelles collaborations. Cela parce que les deux entités partagent les mêmes idéaux, principes et valeurs. Il a présenté le mouvement Sabati 2012 comme une association portant nos valeurs sociétales qui a joué un rôle crucial au Mali depuis sa création.
Cheick Sidy Mohamed Toure expliqua que la création de son parti n’est pas liée aux évènements récents. IRMA a été, révèle-t-il, créé à l’issue des réflexions profondes sur l’avenir du pays. » Ses fondateurs ont décidé de le créer pour faire la politique autrement afin de refonder le pays. Le parti est celui qui a le plus mis les jeunes au cœur des actions comme en témoigne la composition de son bureau national provisoire « , a-t-il déclaré. A ses dires, les militants du parti l’IRMA n’ont d’autre ambition que de monter au créneau pour la refondation du pays et cela avec le concours de l’ensemble du peuple.
Son Secrétaire général Seydou B. Coulibaly a, pour sa part, donné des pistes de réflexions pour une éventuelle collaboration politique avec le Mouvement Sabati 2012. Il estime que IRMA et Sabati 2012 réunis peuvent «faire bouger les lignes pour le bonheur du peuple malien».
Moussa Bah, président du Mouvement Sabati 2012 n’a pas à son tour manqué de réaffirmer la nécessité de la refondation du Mali « Le pays a besoin d’un diagnostic très profond pour se remettre sur les rails « , a affirmé cet ancien ministre. Toute chose qui passe, selon lui, par une refondation pour contrecarrer véritablement la corruption et le détournement des fonds qui continuent de gangrener l’administration malienne. Il s’insurge aussi contre le fait certaines personnes font de la politique un métier.
Pour lui, il faut une bonne éducation des jeunes pour qu’ils puissent assurer la relève dans un Mali refondé.
M.S.C
Source: l’Indépendant