Le Président de la République française, Emmanuel Macron, dans une interview accordée à nos confrères de France 24 et autres, a futigé les autorités de Bamako. Dans cette interview, Macron à traité le Gouvernement malien d’ingrat. Il a estimé que les propos tenus par le Premier ministre (PM) Choguel à la tribune des nations unies sont honteux. Il a qualifié le Premier ministre malien de fruit de deux coups d’État, ce qui est anti-démocratique.
Le président de la République française, a encore rappelé les autorités maliennes au respect strict du délai de la transition. Il invite la CEDEAO à ne pas être complaints envers les autorités de Bamako. Emmanuel Macron rappelle que les militaires français sont en train de mourir au Mali.
Cette sortie musclée du président français fait suite à l’intervention du Premier ministre Dr Choguel Maiga à l’Assemblée générale des Nations unies tenue le 25 septembre dernier à New-York.
Dr Choguel K. Maiga a dénoncé le manque de résultat des forces étrangères au Mali. Il a publiquement dénoncé le retour unilatéral des soldats français au Mali. Le PM Choguel K. Maiga a aussi annoncé que le Mali va se tourner vers d’autres partenaires, afin de pouvoir lutter efficacement contre les terroristes.
Il faut savoir que depuis la rumeur de la signature d’un prétendu contrat avec la Société privée de sécurité russe (Wagner), les autorités française, allemande, l’Union européenne et d’autres partenaires menacent de mettre fin à leur coopération.
Maintenant que le président français a exprimé publiquement son mécontentement sur les propos tenus par Choguel, la réaction des autorités de la transition maliennes est vivement attendue.
Est-ce que Bamako fera machine arrière sur son projet de Wagner ? Fera-t-elle tête-à-tête à son colonisateur ? En tout état de cause, il faut que les autorités de Bamako s’expriment et donnent une réponse claire au peuple qui est désorienté sur cette épineuse question.
Quelle attitude les autorités maliennes vont-elles avoir envers la France ? Les prochains jours nous édifieront.
Seydou Diamoutené
Source: 22 Septembre