Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, procède ce lundi, à l’inauguration officielle de la station compact de Kabala. En prélude à cet événement majeur, le ministre de l’Énergie et de l’eau a visité, hier jeudi, les installations. Il a profité de cette occasion pour visiter également des adductions d’eau à Kalabancoro et à Sabalibougou, en CV du district de Bamako avant d’échanger avec les élus et chefs de quartiers.
Le ministre était accompagné du PDG de la SOMAGEP, Boubacar Kane, et du DG de la SOMAPEP. L’infrastructure qui va être inaugurée est capitale dans l’approvisionnement des populations de la capitale, Bamako, en eau potable, d’autant plus qu’il s’agit d’une station d’une capacité de 18 millions de litres d’eau par jour et d’un financement de la Banque islamique de développement BID.
Sur place, le ministre s’est réjoui de l’état des préparatifs et a donné des instructions fermes pour le bon déroulement de cet événement.
Malick Alfousseny soucieux des préoccupations des populations surtout des quartiers populaires de Bamako a fait de cette sortie, une pierre deux coups. En visitant d’abord le site du chantier de la station de pompage d’eau potable de Kabala et du château de Tièbani. Sur place, le ministre a échangé avec les responsables des deux sociétés en charge de la production et de la gestion de l’eau potable dans notre pays (SOMAPEP et SOMAGEP) ainsi que les techniciens des entreprises chargées de l’exécution des travaux sur place.
Le ministre et sa délégation ont aussi visité l’adduction d’eau de Kalaban-Coro et le château d’eau de Sabalibougou. Sur place, le patron du département de l’Énergie et de l’eau a échangé avec les élus et chefs de quartier sur la problématique d’approvisionnement en eau potable de ces localités. Il ressort des témoignages que certains quartiers en plein cœur de Bamako, à l’image de Sabalibougou, Niamakoro et Daoudabougou souffrent de manque d’eau surtout en période de pointe. Le ministre de l’Énergie et de l’eau a rassuré que des dispositions seront prises pour renforcer les équipements disponibles afin d’alléger les souffrances des populations en attendant l’opérationnalisation du réseau d’alimentation au niveau de Kabala, vers la fin de 2017. En 2018, a rassuré le ministre, toutes ces souffrances seront de vieux souvenirs. Le ministre n’a pas écarté aussi la poursuite de l’opération citerne dans les quartiers les plus touchés
La mise en service de la première phase de la nouvelle station de traitement de Kabala permet de produire et de distribuer 144 000 m3/J, à partir de la fin 2018 et permettra d’augmenter la capacité actuelle de production de la ville de Bamako de 72 %. C’est alors que tous les besoins en eau de toutes les populations de la capitale seront complètement couverts, comblant ainsi le déficit actuel entre l’offre et la demande : une offre qui est aujourd’hui de l’ordre de 200,5millions de litres par jour contre une demande de l’ordre d’environ 250 millions de litres d’eau par jour, soit un déficit d’environ 50 millions de litres/jour. Dès 2018, Kabala sera opérationnelle, dans sa première phase, et produira déjà 144 000 m3/j (144 millions de litres), soit un peu plus du double des 50 millions de litres de déficit.
La mise en service de la première phase de la nouvelle station de traitement de Kabala permet de produire et de distribuer 144 000 m3/J, à partir de la fin 2018 et permettra d’augmenter la capacité actuelle de production de la ville de Bamako de 72 %.
Par Sidi Dao
Source: info-matin