Camarades,
Le 29 juillet prochain, il ne fait l’ombre d’aucun doute, vont se jouer à la fois le sort de notre patrie et celui de notre parti. L’heure est suffisamment grave. La Conférence nationale tenue en mars 2017 avait déjoué les manœuvres visant à empêcher toute résolution pour une candidature interne. Les tenants d’un accompagnement du Président actuel de la République pour un second mandat ont, depuis, déployé toutes les stratégies en leur pouvoir pour emmener le parti dans cette voie. De la retraite à l’hôtel Tombouctou à la candidature du camarade Dioncounda TRAORE, suscitée et fortement accompagnée dans la quasi-totalité des sections, tout a été essayé. Dioncounda avait bien dit, à plus d’une personne y compris au Président du parti lui-même, qu’il ne sera pas candidat contre le Président de la République actuel si celui-ci briguait un second mandat.
Camarades, chaque fois que notre socle idéologique a vacillé, que notre combat, individuel ou collectif, pour contribuer à un véritable développement de notre pays, basé sur la justice et la solidarité, a envoyé des signaux contradictoires au peuple malien, nous en avons récolté les conséquences.
Même si des camarades, à titre personnel et individuel, ont participé à la gestion du pouvoir de 2002 à nos jours, notre parti n’y a, à aucun moment, été associé. Le parti n’a jamais été consulté ni pour le choix des camarades ni pour les programmes de gouvernement.
A moins d’avoir signé son arrêt de mort, le parti se doit obligatoirement de présenter son propre candidat à l’élection présidentielle de 2018.
Sans prétendre être le candidat idéal, tout être humain ayant ses qualités et ses défauts, mon parcours politique et professionnel, jamais entaché ni de médiocrité ni de scandales, fait plutôt de rigueur, de probité et d’éthique morales rarement contestées, mon ancrage dans la société (les élections communales de novembre 2016 l’ont attesté à suffisance), l’affirmation claire et permanente de mon appartenance (malgré les errements de certains camarades) au Parti ADEMA PASJ dont je suis membre fondateur, me font dire que je peux sauver le parti de la déchéance voire de la dislocation et partant aider à sauver notre patrie, le Mali.
Je suis donc dans la logique de briguer la magistrature suprême de notre pays, avec l’accompagnement de tous les militants qui ont clairement exprimé, à la Conférence nationale de mars 2017, leur volonté et leur détermination à voir le parti présenter son propre candidat en 2018.
Je lance donc un appel solennel à toutes les militantes et à tous les militants pour un soutien ferme, massif et clair à ma candidature, pour sauver notre patrie et notre parti
Kalfa SANOGO
Secrétaire politique Section ADEMA-PASJ Sikasso
Membre fondateur du Parti
Maire de la Commune urbaine de Sikasso