Le secrétaire général des Nations unies est à Bamako pour célébrer la journée des Casques bleus. Il s’est entretenu avec les autorités sur les élections à venir ainsi que sur la sécurisation du centre du pays.
La visite d’Antonio Guterres au Mali a pour maître-mot la solidarité de l’ONU avec le pays, en proie au terrorisme et à l’extrémisme religieux, mais aussi et surtout avec les Casques bleus de la Minusma qui constitue, depuis quatre ans, la mission onusienne la plus meurtrière au monde. Rien qu’en 2017, 21 soldats de la paix et sept civils de la mission ont trouvé la mort au Mali.
L’occasion pour Antonio Guterres de saluer la bravoure de ces hommes et femmes. “Chers Casques bleus, je tiens à vous dire que je suis fier d’être votre collègue. J’ai une énorme admiration face au travail que vous développez ici au Mali comme partout dans le monde. Un travail qui est devenu de plus en plus difficile”, a déclaré le secrétaire général de l’ONU.
L’ONU aux côtés du Mali
Accord pour la paix et la réconciliation nationale, élections, sécurisation du centre du pays, ce sont autant de chantiers sur lesquels les Nations unies entendent s’impliquer d’avantage selon le secrétaire général.
Antonio Guterres a également plaidé pour un appui à la force du G5 Sahel dans le cadre d’une effective solidarité internationale. “Il faut que la communauté internationale comprenne, qu’elle doit assurer aux pays du G5 Sahel un appui, mais un appui qui soit prévisible, un appui qui soit garanti et un appui qui puisse permettre la stabilité de la construction de la force du G5 Sahel et l’efficacité de son travail pour la protection de la paix dans cette région“, a souligné le chef de l’ONU.
La visite au Mali du secrétaire général Antonio Guterres doit durer 48 heures. Il doit se rendre à Tombouctou au nord et à Mopti, dans le centre du pays.
“En solidarité avec les musulmans du monde”, Antonio Guterres a fait savoir il y a quelques heures via son compte Twitter qu’il se joindrait ce merecredi (30.05.) aux Maliens qui jeûnent.
Deutsche Welle