La salle de conférence du CICB a abrité le weekend dernier les travaux sur la validation des thèmes référence sur les Assises Nationales de la Réfondation (ANR).
Le Gouvernement du Mali s’est engagé à tenir des Assises Nationales de la Réfondation qui permettront d’ouvrir la voie à un Mali nouveau. La plateforme des regroupements de partis politiques et associations patriotiques pour le Mali debout et uni na pas voulu rester en marge de cette rencontre qui promet d’être historique, car l’avenir du pays devait être discuté.
Dans une déclaration qui nous est parvenue, la plateforme des regroupements de partis politiques et associations patriotiques pour le Mali debout et uni s’est prononcée sur les sujets brûlants de l’heure au Mali. Ils sont relatifs au respect du délai de la transition comme le stipule la Cedeao. Une décision dans laquelle la plateforme se reconnait. Elle soutient également et accompagne les analyses et les décisions de la Cedeao qui, pour elle, doivent conduire le Mali au diagnostic complet des maux qui ont provoqué la crise multidimensionnelle que vit le pays. Elle (la Cedeao) permet dans ses œuvres la recherche de solutions adéquates pour une sortie de crise. Celle-ci aussi nécessite un dialogue franc et sincère comme l’attestent les membres de la plateforme.
C’est pourquoi ils entendent prendre part aux ANR qui pointent à l’horizon. La plateforme souhaite aussi que les résolutions et recommandations qui en résulteront soient appliquées immédiatement. Elle appelle toute la Classe politique, la Société civile, les leaders religieux, les syndicats et les leaders traditionnels à accepter de se retrouver dans ce cadre de concertation qui, pour elle, permet de sauver le Mali et de poser les jalons pour la refondation tant souhaitée par les Maliens.
Pour ce qui concerne les élections qui doivent mettre fin à la transition, la Plateforme souhaite que l’adoption des textes institutionnels de réforme de l’Etat soit prioritaire. Elle souhaite également que les élections soient organisées par l’Organe unique de gestion pour éviter toute contestation lorsque l’on sait que les contestations après les élections législatives de 2020 ont conduit le pays à une crise politique sans précédent. Il ne reste plus qu’à espérer que les prochaines assises ne soient pas une assise de trop et qu’elles permettent au Mali de voir le bout du tunnel
L’organe unique de gestion des élections va s’appeler l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections (AIGE). Elle comprendra 9 membres qui vont prêter serment sur le Coran ou la Bible pour un mandat de 7 ans. L’Autorité indépendante de gestion des élections sera représentée au niveau national, régional, local et communal
Seydou Diamoutené
Source: 22 Septembre