Elle note que plusieurs indices prouvent que sous le leadership du président Ibrahim Boubacar Keïta, le pays fait des progrès pour relever les défis du développement, de la sécurité, de la réconciliation nationale et de l’unité nationale
La CMP (Convention des partis politiques de la majorité présidentielle) a célébré le 2è anniversaire de l’investiture du président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta en organisant samedi un grand meeting au CICB. Il faut rappeler que le président Ibrahim Boubacar Kéïta, candidat du RPM (Rassemblement pour le Mali), avait été plébiscité à la magistrature suprême lors du second tour de la présidentielle survenue le 11 août 2013. Il avait recueilli 77,62 %.
« C’est une grande satisfaction pour nous qui avons cru aux chances et capacités de notre candidat », a estimé Boulkassoum Haïdara, président de la CMP et président par intérim du RPM. Après avoir remercié la Majorité présidentielle, il a salué le courage et la responsabilité de ceux qui ont fait d’autres choix dans le but de renforcer la démocratie, la diversité d’opinion contribuant ainsi à la richesse de la Nation.
Lors de ce meeting qui était consacré, notamment au bilan des deux premières années de la présidence IBK, les différents intervenants ont édifié l’assistance sur quelques indices de développement. « Notre pays figure parmi les sept pays d’Afrique subsaharienne qui ont atteint les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en réduisant de 50% de personnes menacées de famines. Depuis 2014, l’économie se porte mieux avec un taux de croissance de 7,2% et une inflation de 1,7% », a assuré le leader de la CMP.
S’exprimant sur l’Accord pour paix et la réconciliation, le président de la Convention des partis politiques de la majorité présidentielle a indiqué que le chef de l’Etat a cristallisé les espoirs en réaffirmant que la paix, la stabilité, l’intégrité territoriale, la cohésion sociales, la forme républicaine et laïque de l’Etat malien n’étaient pas négociables.
Boulkassoum Haïdara a profité de ce meeting pour remercier tous les pays et toutes les organisations et institutions qui ont contribué à la signature cet accord qui doit permettre à notre pays de retrouver son souffle et d’assurer pleinement son développement.
« Le développement des régions du Nord est véritablement amorcé avec la construction de la centrale hydroélectrique du barrage de Taoussa en chantier pour un investissement de 46 milliards de Fcfa », a relevé le leader de la Convention des partis politiques de la majorité présidentielle.
UNE REFORME MAJEURE. Par ailleurs, l’énergie et l’eau constituent une priorité pour le gouvernement. 1 500 nouveaux lampadaires éclairent les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti. Des centrales photovoltaïques associées au diesel ont été installées à Nara, Diéma et Ansongo.
Au plan sécuritaire, l’accent a été mis sur l’urgence de la Loi d’orientation et de programmation militaire. « Il s’agit d’une réforme majeure qui tire sa justification de l’obsolescence et de l’inadaptation des équipements militaires de notre armée et culmine à un coût sacrificiel de 1 230 563 972 349 Fcfa », a précisé Boulkassoum Haïdara. Le gouvernement s’investit pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des FAMA (Forces armées du Mali) et le renforcement de leurs capacités.
Le développement rural étant un secteur névralgique, le chef de l’Etat a pris l’engagement de mettre à la disposition du monde rural 15% des dépenses budgétaires du pays conformément à la déclaration de Maputo qui recommande aux pays de consacrer 10% de leurs budgets respectifs à l’agriculture.
Dans le domaine de l’exploitation minière, l’on a assisté à l’ouverture de 7 nouvelles mines d’or. Parmi elles, figure celle de Kofing (cercle de Kéniéba). On retient aussi le démarrage de la mine de Yanfolila (Région de Sikasso), avec un niveau initial de 79 000 onces d’or par an et dont la production du premier lingot est prévu pour le début de l’année prochaine.
S’agissant de l’émigration qui est actuellement une préoccupation mondiale, le leader de la CMP a mis l’accent sur l’importance de l’apport de la diaspora malienne qui atteint 300 milliards de Fcfa par an. « Notre jeunesse est un atout pour le développement du pays. En aucun cas, elle ne doit être perçue comme une frange sans avenir et sans perspective. Il faut que l’on parvienne à entretenir l’espoir et la confiance en eux », a-t-il estimé.
Au regard de ces indices de développement, les membres de la CMP sont convaincus que Ibrahim Boubacar Kéïta et son gouvernement sont en train de donner un sens à l’un de ses slogans de campagne : « Pour l’honneur du Mali » et « Pour le bonheur des Maliens ».
De ce fait, ils demeurent persuadés que les autorités réussiront dans leurs efforts pour relever les défis du développement, de la sécurité, de la réconciliation nationale et de l’unité nationale. « A l’heure du bilan, nous disposerons de repères tangibles nous édifiant sur les pas significatifs que notre pays est en train d’amorcer dans la voie du progrès et de l’émergence », a conclu Boulkassoum Haïdara.
Par ailleurs, le secrétaire politique du RPM, l’ancien ministre Nancoman Kéïta, a donné des informations sur les concertations prévues par le parti du 14 au 19 septembre. Il s’agit d’une campagne d’information et de sensibilisation sur les questions qui préoccupent la nation.
Les professeurs Mamadou Kassa Traoré (MIRIA) et Younous Hameye Dicko (RDS) ont également loué les mérites du président Ibrahim Boubacar Kéïta dans le domaine du développement et de la paix.
L’assistance a observé une minute de silence à la mémoire de feues les chanteuses Baco Dagnon et Fantani Touré.
B. M. SISSOKO
source : L’Essor