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AMAP : Les agents refusent de partager ses locaux avec la Cédéao : une grève de 48 h annoncée

Le Comité syndical de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) va observer une grève de 48 h allant du 28 au 29 novembre, si une partie de ses locaux est affectée au Service du système d’alerte précoce de la Cédéao. L’information a été donnée, au cours d’un point de presse lundi, organisé en plein air dans la cour de l’Amap.

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C’est le bâtiment principal situé au milieu de la cour qui a été affecté par la Primature à la Cédeao. Le bâtiment avait toujours été occupé par les ministres des Postes, de l’Information et des Télécommunications, de l’Economie numérique et de la Communication.
Dans son projet d’occupation de bâtiment, ce service de la Cédéao envisage de diviser la cour en deux en érigeant un mur de séparation. Ce qui aura pour conséquence, la privation de l’Amap de ses services photos et de publicité.
A en croire Souleymane Bobo Tounkara, SG du Comité syndicale de l’Amap, la cour de l’Amap est d’une superficie de 1 836 m2 et celle du bâtiment convoité par la Cédéao est de 663 m2. Avec l’érection d’un mur de séparation, seuls les bâtiments de la direction et la nouvelle imprimerie vont rester à l’Amap.
L’Amap dispose d’un personnel de 204 agents dont 51 au niveau de la direction de la publicité repartis dans 10 bureaux, soit environ 10 personnes par bureau.
28 agents sont à la section de la publicité repartis dans 7 bureaux. 13 agents sont à la direction de l’Agence de presse pour 4 bureaux.
La direction de Kibaru a 5 bureaux. L’imprimerie avec ses 17 agents ne dispose que d’un seul bureau. La comptabilité comporte 7 bureaux pour 14 agents et le service du personnel a deux bureaux. L’Amap étant confronté à ces problèmes d’exiguïté de locaux, l’occupation de ce bâtiment principal par la Cédéao n’était pas souhaitable estime le Comité syndical.
Le comité syndical de l’Amap avait entrepris une démarche pour faire réexaminer cette décision de la Primature.
« Quand ledit service de la Cédéao est venu visiter le lieu, on a adressé une correspondance à notre département de tutelle, le ministère de la Communication. Une copie a été remise à la Primature, à l’UNTM pour expliquer que d’abord la cohabitation entre l’Agence de presse que nous sommes et un service de sécurité de la Cédéao est impossible. Mieux, on a expliqué que compte tenu de la nouvelle imprimerie qu’on vient de construire, que la cour eétait déjà petite même pour les seuls travailleurs de l’Amap » a indiqué Souleymane Bobo Tounkara.
Toutes ces lettres sont restées sans réponse et tout porte à croire que le bâtiment principal. sera occupé par la Cédéao d’où la grève de 48 h annoncée par le syndicat.
L’antenne Afribone et les fibres optiques sur lesquelles les agents de l’Amap travaillent via Internet sont toutes installées sur le bâtiment principal que le service Cédéao compte occuper. Cette occupation du bâtiment principal par la Cédéao profiterait à qui, serait-on tenté de se demander puisque l’Etat malien dispose d’autres locaux non occupés. L’Etat pourrait même en construire pour la Cédéao ou alors cette dernière pourrait en louer chez les privés.
Mariam Coulibaly

 

 

Source: lesechos

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