La délégation d’Amnesty international, qui s’était rendu à l’école de gendarmerie de Faladié pour rencontrer le putschiste, n’a pu le rencontrer. Le prisonnier a tout simplement refusé de voir ces défenseurs des droits de l’homme qu’il tient responsable de ses malheurs.
En effet, Amnesty international et autres organisations, comme l’Association malienne des droits de l’homme (Amdh) et la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (Fidh), s’investissent afin que lumière soit faite sur les cas de violations des droits humains, perpétrées dans notre pays depuis le déclenchement de la crise de 2012.
De cet accueil peu chaleureux, réservé à la délégation d’Amnesty, l’Amdh et la Fidh semblent y tiré des leçons. Et elles ont, pour le moment renoncé à rendre visite au putschiste. Tant mieux, d’autant plus qu’elles se sont constituées partie civile dans le dossier relatif à la disparition de soldats à Kati.
La Rédaction