Le nouveau sélectionneur de l’Algérie, Milovan Rajevac, est arrivé à Alger. Quelques heures après son arrivé, le Serbe a visité le centre technique national de Sidi Moussa et a prononcé ses premiers mots en présence des dirigeants de la Fédération algérienne.
Milovan Rajevac pose ses valises ! Nommé sélectionneur de l’Algérie le mois dernier, le Serbe a rejoint le pays des Fennecs mardi soir afin de prendre ses nouvelles fonctions. Le lendemain, le technicien de 62 ans a visité le centre technique national de Sidi Moussa en présence du président de la Fédération algérienne (FAF), Mohamed Raouraoua. Et d’après son traducteur, l’ancien sélectionneur du Ghana s’est montré très impressionné.
« Il s’agit d’une équipe nationale qui est actuellement la meilleure en Afrique. Après tout ce que j’ai vu aujourd’hui, rien d’autre ne pourrait me satisfaire que la première place », a assuré Rajevac en présence de membres de la FAF et du staff technique des Verts qu’il a reconnus après les avoir « vus à la télévision ou lors de confrontations ». « Avec notre collaboration, j’espère faire de grands exploits avec l’Algérie. Toutes les infrastructures et conditions sont à disposition pour réussir ce challenge. J’ai remarqué la fierté des joueurs à porter le maillot de l’équipe nationale, c’est très important.
Dans le football, on ne se souvient que du résultat et c’est le résultat qui compte », a conclu le Serbe. Une petite phrase qui vise peut-être à marquer une rupture avec son prédécesseur Christian Gourcuff.
Bien que loué pour son jeu flamboyant, le Breton avait échoué à mener les Fennecs au-delà des quarts de finale à la CAN 2015. Rajevac aura l’occasion de dévoiler davantage sa méthode dans les jours à venir.
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JO de Rio de Janeiro : UN VILLAGE OLYMPIQUE EXCEPTIONNEL ATTEND LES ATHLETES
A l’issue de sa dernière visite d’inspection, le Comité international olympique a déclaré que la cité brésilienne était opérationnelle
«Rio 2016 est prêt à accueillir le monde, a déclaré Nawal El Moutawakel, présidente de la commission de coordination du CIO et ancienne championne olympique (sur 400m haiesen 1984). Les athlètes peuvent s’attendre à séjourner dans un village olympique exceptionnel et à concourir dans des installations absolument remarquables.
Avec le Corcovado et le Pain de Sucre en arrière-plan, les nouvelles installations ultramodernes des quartiers de Barra et Deodoro, en passant par le stade emblématique de Maracana et la plage de Copacabana, je ne peux imaginer décor plus spectaculaire pour les sportifs et sportives d’élite du monde entier qui viendront y faire la démonstration de leurs talents sous les yeux du monde entier.» «Après l’organisation réussie de quarante-quatre épreuves tests, l’équipe de Rio2016 et les sites sont prêts à entrer en service. Les dernières touches de l’aménagement olympique sont maintenant apportées, avant que les athlètes ne commencent à arriver d’ici une quinzaine de jours», a fait savoir le CIO de son côté.
A propos des inquiétudes concernant le virus Zika, qui peut déclencher une microcéphalie chez les foetus des mères enceintes infectées, le Comité international olympique a rappelé les conditions climatiques des mois d’août et septembre, qui réduiront la présence de moustiques, ainsi que la dernière recommandation de l’Organisation mondiale de la santé de n’imposer «aucune restriction» aux voyages vers les villes brésiliennes qui accueilleront les Jeux.
Au sujet de l’insécurité à Rio, le CIO souligne que «les autorités brésiliennes ont réaffirmé leur engagement à offrir des Jeux sûrs, avec des forces de sécurité combinées s’élevant à 85 000 agents afin de garantir la sécurité du village olympique, des sites sportifs et des infrastructures clés, telles que les aéroports de la ville et les routes principales. Qui plus est, le personnel de sécurité de cinquante-cinq pays participera à l’effort sécuritaire pour les Jeux».
Le Brésil, qui accueille les premiers JO d’Amérique du Sud, connaît toutefois une récession économique historique et une crise politique avec la procédure en destitution de la présidente Dilma Rousseff, suspendue de ses fonctions le 12 mai dernier et qui devrait être jugée par le Sénat fin août.