Il existe au Mali un département qui s’occupe exclusivement de la sécurité des personnes et leurs biens. Ainsi, des dizaines de millions sont mis à sa disposition afin de mieux protéger le citoyen lambda. Hélas ! Malgré cette disposition rigoureuse, les populations sont victimes de vols, vol à mains armées, de braquages, la plupart des cas, sous l’effet de la drogue.
En effet, il ne fait plus bon vivre présentement aux alentours de la grande mosquée de Bamako à cause de l’insécurité. Pour preuve, les populations sont laissées à la merci des drogués, les opérateurs économiques malgré les contraintes de se débarrasser de cet endroit. Opérateurs économiques, simples passants sont devenus des proies des bandits drogués en plein jour.
Certains fidèles musulmans ont brutalement cessé de prier dans cette mosquée tout simplement parce qu’ils ont été victimes des braquages des bandits qui dépouillent les citoyens au vu et au su des postes de sécurité de cet endroit. Inutile de dénoncer, ces bandits sont arrêtés et discrètement relâchés par ces fameux espions. Selon nos sources, les éléments des postes de sécurité seraient même en complicité avec ces drogués.
Nos sources confirment que ces fameux agents entretiennent de bonnes relations avec ces bandits et seraient même gratifiés par eux.
Comparaison n’est pas raison, dans certains quartiers périphériques de la capitale, notamment dans les auto-gares, ces bandits consomment et marchandent du cannabis communément appelé joins ainsi que d’autres types de stupéfiants.
Cette mauvaise pratique a pris de l’ampleur au point que nos établissements scolaires uniquement réservé pour le savoir ne sont plus épargnés. Pour le découvrir, il suffit de faire un tour après les heures de travail. De ce fait, certaines écoles scolaires sont devenues des lieux de smoking pour ces drogués, à l’instar de l’école fondamentale du Quartier-Mali, les alentours de l’école privée « Les Castors » ne vous dirons pas le contraire.
La question qu’on se pose est de savoir ce à quoi jouent les autorités en charge de lutte contre les stupéfiants, singulièrement la direction générale.
Affaire à suivre
Yacouba Dembélé
Source: La Boussole