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Aïd El Fitr : On se prépare dans la crainte

L’Aïd El Fitr ou encore fête du ramadan, marque la fin du jeûne pour tous les musulmans. Cette année, la fête intervient dans le contexte de la pandémie du Coronavirus. Tout le monde prépare ce grand évènement dans la crainte, a confirmé M. Diarra, un chef de famille à Kati.

 

 La fête du ramadan, un moment tant attendu par les fidèles musulmans après un long mois de jeûne. C’est un moment de très grande réjouissance pour tous et tout le monde s’active pour embellir ce moment tant attendu.

Mais cette année, la fête se place dans un contexte de crise, la panique du coronavirus joue beaucoup sur les préparatifs. “Avec le stress des dépenses supplémentaires qu’engendre la fête et cette maladie qui nous guette, nos soucis ne sont pas prêts de finir si tôt”, a confié Amadou Diarra, chef de famille.

A moins d’une semaine de la fête du ramadan et malgré la peur de la Covid-19, elle se prépare très activement dans la famille d’Amadou Diarra, qui compte environ 30 membres avec père, mères, enfants, petits-enfants, oncles et tantes.

Pour la fête, les dépenses sont assurées pour nous chef de famille, l’habillement des enfants, les cotisations pour la viande et les tas de dépenses qu’on a cumulées tout le long du mois de ramadan”, affirme Diarra avant d’ajouter, qu’il a déjà payé toutes ses cotisations pour la tontine de viande. Pour ce qui concerne l’habillement des enfants, les femmes s’en chargent déjà. “J’avoue que cette année on fait face à pas mal de difficultés, car avec cette nouvelle pandémie, l’économie du monde est fortement affectée. On ne gagne plus comme avant, donc personnellement, je fais beaucoup d’efforts pour satisfaire ma famille et rendre cette fête belle”.

Quant aux femmes de la famille, le jour de la fête, elles se mettent tous ensemble pour préparer le repas. “On est à deux pas de la fête, avec mes sœurs comme d’habitude, on se consulte à la veille pour décider des choses à faire pour la fête. Cette fois on doit faire extrêmement attention et respecter les mesures barrières pour se protéger contre la maladie car on est les plus concernées. On fréquente les marchés ou on est obligé d’être dans la masse et surtout avec les enfants qui se baladent partout le jour de la fête. Mais, on les a suffisamment sensibilisés sur la maladie et on continue d’être vigilant à leur égard”, a témoignée Adam Coulibaly, épouse aînée de la famille Diarra.

Malgré toute cette peur au ventre, la fête du ramadan promet d’être un moment de joie pour les fidèles musulmans.

Zeïnabou Fofana

Mali Tribune

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