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AGOA: LES EXPORTATEURS APPRENNENT A MIEUX TIRER PROFIT

USAID/WEST Africa’s Trade and Investissement Hub est un projet de l’USAID (l’organisme public américain d’aide au développement international) dont l’objectif est de stimuler le commerce et l’investissement avec et au sein de l’Afrique de l’Ouest.

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Le Trade Hub apporte l’expertise aux pays bénéficiaires d’Afrique de l’Ouest afin de saisir au mieux les opportunités offertes par l’AGOA (Loi sur la croissance et  les opportunités en Afrique). Cependant, ces opportunités ne sont pas bien saisies par les entreprises maliennes. Pour leur permettre de bien bénéficier de ces avantages, le Trade Hub en collaboration avec certains partenaires au Mali (le ministère du Commerce, l’APEX-Mali, la CCIM et le comité AGOA) a organisé un atelier sur les opportunités d’exportation pour les entreprises maliennes à travers AGOA et le SLE (le schéma de libéralisation des échanges) de la CEDEAO.  Il s’agissait au cours de cette rencontre, tenue hier au Grand Hôtel, de faire prendre conscience par les producteurs et exportateurs des opportunités d’affaires qu’offre l’AGOA ; de sensibiliser et former davantage sur les procédures d’exportation et les normes d’exigences d’accès tant au niveau du Mali qu’au niveau des États-Unis.
La loi sur la croissance et  les opportunités en Afrique est une initiative des Etats-Unis d’Amérique avec comme objectif d’accroître le commerce et l’investissement américain avec l’Afrique Subsaharienne. Elle a été signée en mai 2000 et prolongée en 2015 pour une décennie supplémentaire jusqu’en 2025 afin d’encourager les exportations et stimuler la création d’emploi et le développement économique des pays de l’Afrique subsaharienne. Le représentant de l’USAID et spécialiste AGOA, Kara Diallo a reconnu que le Mali n’a pas encore pleinement profité des opportunités offertes par AGOA. En 2015, les exportations du Mali vers les États-Unis se sont élevées à 4,504 millions de dollars. Ce qui est peu par rapport aux opportunités qui sont offertes aux exportateurs maliens sous AGOA. « En 2015, le Mali a exporté pour plus de 492.000 dollars de marchandises sans revendiquer de statut préférentiel en vertu de AGOA », a déploré Kara Diallo avant d’ajouter que ceci constitue un domaine ou les exportateurs maliens peuvent bénéficier de AGOA. Selon le spécialiste, deux principaux facteurs contribuent à cette sous-utilisassions de l’AGOA. D’abord parce que le secteur privé malien n’a pas une connaissance suffisante du marché américain, et ensuite parce que le Mali n’a pas encore commencé à mettre en œuvre sa stratégie d’utilisation de AGOA.
Kara Diallo dira que ce n’est pas seulement le commerce international mais aussi le commerce régional qui représente une réelle opportunité pour les entreprises maliennes. En plus de travailler avec AGOA pour améliorer les capacités du Mali, il juge important de profiter des opportunités offertes pour le commerce régional, notamment la franchise de droits de douanes dans le SLE de la CEDEAO. Il n’y a actuellement que 43 entreprises agrées au SLE au Mali. « Il est donc important que les entreprises comprennent le processus et les exigences pour mieux de la zone libre-échange régionale », a préconisé le représentant de l’USAID avant d’ajouter que le prolongement de l’AGOA à 2025 donne un nouvel élan aux pays éligibles pour exploiter ses avantages tels que les généreuses règles d’origine et l’accès en franchise au marché américain pour plus de 6400 lignes tarifaires.
Le secrétaire général du ministère du Commerce,  Adama Yoro Sidibé a noté  que le présent atelier est un cadre idéal pour poursuivre la dissémination des informations sur les opportunités d’affaires aux États-Unis mais aussi et surtout de renforcer le dialogue entre les acteurs autour de la mise en œuvre de la stratégie nationale AGOA. « C’est une opportunité pour les participants de s’approprier des procédures d’exportation vers le marché des États-Unis et s’enquérir des démarches utiles pour la recherche de partenariat en matière de financement », a-t-il soutenu.
Quant au représentant de la chambre de commerce Mahamadou Sanogo, il  pense que le secteur privé doit fournir d’énormes efforts pour bénéficier suffisamment de l’AGOA.  Pour cela, il doit relever deux grands défis : la quantité et la qualité.
F. NAPHO

 

Source: essor

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