Le président sud-africain Jacob Zuma fait son mea culpa, mais écarte toute idée de démissionner de son poste.
L’opposition l’accuse d’être le “cancer de la politique” sud-africaine.
Une nouvelle tourmente qui secoue Jacob Zuma
Coupable de violation de la Constitution, Jacob Zumaaffronte le parlement ce mardi après une procédure de destitution, déposée par l’opposition. Dans cette nouvelle tourmente qui secoue le Président sud-africain, il a obtenu le soutien unanime et officiel de son parti, le Congrès national africain (ANC), largement majoritaire à l’Assemblée nationale. Après que les 11 Juges de la Cour constitutionnelle, plus haute instance judiciaire du pays, ont affirmé que le chef de l’État avait violé la loi suprême, le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), a déclaré avoir lancé une procédure de destitution du président.
L’ANC, toujours fidèle à son leader actuel
La DA estime que Jacob Zuma ne peut plus être leur président étant donné qu’il est le cancer de la politique sud-africaine. “Quand nous avons été élus parlementaires, nous avons fait serment de respecter et protéger la Constitution. (Mardi), nous devons nous souvenir de ce serment et servir le peuple sud-africain et la Constitution, et pas Jacob Zuma”, a précisé l’opposition citée par Le Point. Malgré cet appel, l’ANC, toujours fidèle à son leader actuel, ne trahira pas son camp. De son côté, le parti de gauche radicale des Combattants pour la liberté économique (EFF) qui réclame également le départ de Jacob Zuma n’a pas révélé sa position sur le vote de destitution de mardi.
La faute incombe à ses conseillers juridiques
Jacob Zuma, dont le second mandat s’achève en 2019, a fait une annonce à la nation vendredi soir. Alors qu’il s’adresse très rarement au peuple, son discours sous-entendait qu’il allait renoncer à son poste. Mais le président sud-africain a seulement avoué avoir commis une faute constitutionnelle et a esquivé toute idée de démission. Par ailleurs, il a accepté de rembourser les frais relatifs à sa propriété de Nkandla (est) et a ensuite fait porter l’entière responsabilité de son erreur à “ses conseillers juridiques”.
Source: linfo